Cruzilles
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COLIN Jean Marie François


Ses origines



Jean Marie François COLIN est né le 21/03/1980 à Saint Julien sur Veyle au hameau de Champbeaudet.
Son père Claude Joachim avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise née MONACHON avait 18 ans.

Une erreur sur l'âge de décès figurant sur le monument aux morts : 54 ans au lieu de 34 ans.



 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François COLIN mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Biziat 1896 - Dégletagne -

 - Claude Joachim né le 6/09/1883; marié à Chânes le 12/01/1907 avec Marie Antoinette GEOFFRE (?); décédé à Bourg en Bresse le 30/12/1969.
 - Marie Louise née le 16/03/1885 (Claudine ?); mariée le 10/10/1907 avec Pierre CARRUGE; décédée à Lyon 7e le 16/07/1964.
 - Jean Claude né le 13/11/1886; marié à Crèche le 11/08/1910 avec Marie Claudine ROUX; décédé à Crèche le 12/02/1951.


Recensement Biziat 1896 - le bourg -

. Louis Joachim né le 3/01/1882; réformé pour claudication très accentuée suite à fracture cuisse droite; marié le 8/11/1910 avec Péroline LACOURTEBLAISE.

Au moment du conseil de révision François COLIN exerçait le métier de cultivateur à Biziat.
Ses parents résidaient également à Biziat.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "fils ainé de veuve".
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1901.
Il est libéré le 20/09/1902.
Le 7/12/1904 il s'installe à Pont de Veyle et le 5/03/1905 à Cruzilles lès Mépillat.
François COLIN se marie le 30/11/1906 à Cruzilles lès Mépillat avec Marie Claudine CHARVIN née à Cruzilles le 20/06/1887 et décédée à Cruzilles le 20/11/1957.


Recensement Cruzilles 1911 - hameau de Boissey -


 

 

La guerre

François COLIN est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est tué le 28/09/1914 à Hautebraye.

Il a été décoré de la médaille militaire le 26/11/1920 : "bon et brave soldat; a été mortellement frappé à son poste de combat le 28/09/1914 au cours de la bataille de l'Ourcq".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Biziat.

source : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6243311j.r=.langFR

Le 6 septembre, en effet, la rencontre avec l'ennemi se produit vers Bouillancy et Acy-en-Multien. Pendant la marche d'approche, le 35e qui était en tête de la Division. n'avait pu être retardé dans sa progression par le tir violent de l'artillerie ennemie. Mais en arrivant devant Acy, le Régiment est arrêté par les Allemands fortement organisés.

Leur résistance acharnée empêche nos troupes d'aborder le village dès le premier jour. Malgré ses pertes, le 35e reprend l'attaque le 7 ; dans la matinée, le 1er bataillon réussit à prendre pied sur les hauteurs au sud d Acy, mais il est obligé de les évacuer sous les rafales de r artillerie allemande. Dans l'après-midi, l'offensive reprend sur tout le front ; l'ennemi est contenu puis refoulé lorsque la nuit interrompt le combat. Le 8 à la première heure, la lutte reprend. La première compagnie en avant-garde pénètre par surprise dans Acy et fait dans l'église un certain nombre de prisonniers. Sous une nouvelle poussée des masses allemandes, il faut abandonner le village que les occupants organisent pendant la journée du 9. Le 10, la division change de zone d'action et marche par Sennevières et Fresnoy sur Rouville ; on échange en cours de route quelques coups de feu avec des patrouilles de cavaliers ennemis. Sur le soir, une patrouille du 2e bataillon, envoyée vers Crépy-en-Valois, rend compte que cette ville a été évacuée par l'ennemi. La poursuite commence. Malgré quatre jours et quatre nuits de corps à corps, le 35e marche sur les talons de l'adversaire qui défend énergiquement le terrain. Le 11 on atteint Vivières ; le 12, après avoir enlevé la ferme de Pouy et de la Raperie, il faut, pour déborder Courtieux, s'emparer de la crête fortement organisée du Châtelet. On force le même jour le passage de l'Aisne à Vie. Le 13, le Régiment s'étant emparé de la ferme Chape aumonts se porte sur St-Christophe et Hautebraye. Le hameau de Chevillecourt que nous atteignons le 14 septembre marque sur notre route, la limite de l' effort sublime qui sauva la France, immortalisé sous le nom de « Victoire de la Marne ».
Le 20 septembre, au matin, une violente contre-attaque ennemie au cours de laquelle notre 2e bataillon fut cerné, décimé, capturé après une résistance désespérée, établit notre ligne définitive en avant de Hautebraye.
La guerre de tranchée commençait.

Après avoir successivement pris position dans les différents points des environs, le régiment se fixe en Octobre et Novembre sur le plateau de Berry-St-Christophe.