Cruzilles
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DESPLANCHE Léon Joseph


Ses origines

Léon DESPLANCHE est né le 3/10/1893 à Cruzilles lès Mépillat.
Son père Benoit Philippe avait 27 ans et était charron.
Sa mère Marie Thérèse née TRANCHANT avait 27 ans et était cultivatrice.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon DESPLANCHE mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Cruzilles 1906 - Le bourg -

Philibert : né le 12/12/1896; se retire à Cruzilles après guerre; il aura 3 enfants.

Au moment du conseil de révision Léon DESPLANCHE exerçait le métier de charpentier à Pont d'Ain.
Ses parents habitaient Cruzilles.
Il est incorporé au 62e régiment d'artillerie de campagne le 26/11/1913.

 

La guerre

 

Léon DESPLANCHE est blessé par balle à la tête le 12/09/1914.
Il décède de ses blessures le 10/10/1914 à l'hôpital n° 6 de Troyes.
Il est inhumé à la nécropole nationale 'La ferme de Suippes' Suippes (51 - Marne) Carré 14/18 Troyes N° 809
 
Historique 62e Régiment d'artillerie
   
Le colonel Griache, du 62e Régiment, prend le command3ment de la 26e brigade, qu'il conservera peu de temps et sera blessé mortellement, le 15 septembre, devant Souain.

Le 11 septembre, ordre de reprendre l'attaque, mais l'ennemi semble avoir fait le vide. Après une violente attaque de nuit sur la voie ferrée de Sompuis, il s'est retiré en laissant sur le terrain une énorme quantité de cadavres d'hommes et de chevaux. On voit encore des lignes entières de tirailleurs fauchées par les mitrailleuses et le 75.

Pendant trois jours de combats incessants, avec un ravitaillement presque nul et un manque d'eau complet, sous une pluie d'obus, le Régiment a montré la plus belle ardeur. Malgré ses efforts désespérés pour se cramponner au sol, l'ennemi abandonne le terrain, la Bataille de la Marne est gagnée.

Champagne

Le Régiment commence la poursuite, suivant le mouvement de l'infanterie par Soude, Sainte-Croix, Coole, et le 12, passe la Marne à Togny-aux-Bœufs, sur un pont de fortune installé par le génie, puis continue sa marche vers le Nord par Marson, qui a été détruit par l'ennemi en se retirant; la literie, les meubles, et tout ce qui a pu être transporté, est dispersé dans les bois. Les routes son jonchées de bouteilles vides, montrant que le Champagne a été apprécié.

Le 13, à 11 heures, le 1er groupe quitte Somma-Vesle.