RATTON Léon Claude
Ses origines
Léon RATTON est né le 6/04/1895 à Cruzilles lès Mépillat.
Son père Jean Marie avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née GRAND avait 22 ans (devenue veuve elle se remarie le
4/07/1917 à Cruzilles avec
RATTON Benoit veuf de
Mariette ROCHE).
Il est le demi-frère de RATTON Michel (sous réserve).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon RATTON mesurait 1.69 m; il avait les cheveux blond foncé et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cruzilles 1896 - La Ronde -
Recensement Cruzilles 1901 - La Ronde -
Recensement Cruzilles 1911 - Foz -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de militaire.
Léon RATTON est engagé volontaire pour 5 ans le 4/03/1914 à la mairie de
Bourg au titre du 23e RI.
La guerre
Il disparait le 9/08/1914 à Modenheim (Modenheim est un quartier
d'Illzach, dans l'agglomération mulhousienne).
Il est inhumé au cimetière communal Kingersheim.
Extrait historique 23e RI :
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la
colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach
et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que,
sur sa droite, la 14e D.I. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e
bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes
(1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller.
L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent
da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est
proche.
Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I.,
l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par
une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur
effort sur 1llzach sur Pfastatt et sur Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures (1) et
au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement
anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie)
sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle
l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.
Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e D.I. ayant
été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.
L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il
est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est
évacué à l'insu de l'ennemi.
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