Saint Didier de Formans
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CAVALIER Louis
CLAIR Benoît
CLAIR Henri
CLUGNET Claude
DASIBULE Jean Marie François
DELAYE Jean Claude
DENIZOT Benoit Antoine
DUCLOUD Antoine Philibert
FARGEOT Benoît
LYONNET Claude
MARTIN Joseph
MERLE Louis Marius
PELLERIN Joseph
POULY Jean Louis
REUTHER Antoine
ROUCHEIX Ludovic Baptiste
ROUCHEIX Marien
VIGNAT Pierre
VIGNAT François

 

CAVALIER Louis


Ses origines


Louis CAVALIER est né le 14/02/1888 à Saint Didier de Formans.
Son père Jean François avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née RENAUD avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Didier de Formans le 9/11/1876.


Cimetière de Saint Didier sur Formans Carré 1 tombe 107.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis CAVALIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux brun.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Didier de Formans 1896 - Les Tours -


Recensement Saint Didier de Formans 1906 - Champ Bertaud -

 - Jean né le 16/12/1878 à Saint Didier de Formans.
 - Joseph né le 7/04/1886 à Saint Didier de Formans; mariée à Trévoux le 27/11/1909 avec Marie Françoise GAY; décédé à Trévoux le 22/01/1968.
 - Marie Antoinette née le à Trévoux le 22/01/1884; mariée à Claude LACROIX (né le 7/02/1878 à Messimy) le 10/11/1902.

Au moment du conseil de révision Louis CAVALIER exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.



Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Les Tours -
 


Liste électorale Saint Didier de Formans 1914. (Louis CAVALIER devait être célibataire).
 

La guerre

Louis CAVALIER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 16/09/1914 à Autrèches.
Présumé prisonnier son décès sera fixé finalement au 16/09/1914 par le tribunal de Trévoux le 15/06/1920.

Historique du 44e RI

dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèches. Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres reçus.