CAVALIER Louis
Ses origines
Louis CAVALIER est né le 14/02/1888 à Saint Didier de Formans.
Son père Jean François avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née RENAUD avait 29 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Didier de Formans le 9/11/1876.
Cimetière de Saint Didier sur Formans Carré 1 tombe 107.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis CAVALIER mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier de Formans 1896 - Les Tours -
Recensement Saint Didier de Formans 1906 - Champ Bertaud -
- Jean né le 16/12/1878 à Saint Didier de Formans.
- Joseph né le 7/04/1886 à Saint Didier de Formans; mariée à Trévoux le
27/11/1909 avec Marie Françoise GAY; décédé à Trévoux le 22/01/1968.
- Marie Antoinette née le à Trévoux le 22/01/1884; mariée à Claude LACROIX
(né le 7/02/1878 à Messimy) le 10/11/1902.
Au moment du conseil de révision Louis CAVALIER exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.
Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Les Tours -
Liste électorale Saint Didier de Formans 1914. (Louis CAVALIER devait
être célibataire).
La guerre
Louis CAVALIER est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il disparait le 16/09/1914 à Autrèches.
Présumé prisonnier son décès sera fixé finalement au 16/09/1914 par le
tribunal de Trévoux le 15/06/1920.
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Historique du 44e RI |
dont extraits : Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à
l'horizon se couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les
échelons d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands
vaincus abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un
fait accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit. Le 12, il attaque
des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne, les force à
reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la division
s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de furieuses
contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux plateaux qui
dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se livrent, avec
des alternatives d'avance et de recul, pour la possession des ravins de
Bout, de Vaux et d'Autrèches.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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