Saint Didier de Formans
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LYONNET Claude


Ses origines

Claude LYONNET est né à Quincieux lieu de la Pradelle le 20/02/1880.
Son père André avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Magdeleine née PONCET avait 20 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude LYONNET mesurait 1.52 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 

Sa mère décède le 2/03/1886 à Quincieux.


Recensement Quincieux 1891 - La Charrière - (Claude LYONNET vit avec ses 2 frères chez ses grands parents maternels).

 - Benoit Marie né le 6/06/1881 à Quincieux; décédé à Quincieux le 5/10/1961.
 - Petrus Louis né le 13/04/1883 à Quincieux; décédé le 6/12/1951 vers Clonas sur Vareze (Isère).


Recensement Quincieux 1891 - Genetay - (Son père réside également à Quincieux).


Recensement Quincieux 1896 - le bourg -


Recensement Quincieux 1896 - La Chapelle -

Au moment du conseil de révision Claude LYONNET exerçait le métier de cultivateur.
Il est ajourné pour sa taille en 1901 et 1902; en 1903 il est classé service auxiliaire.


Recensement Quincieux 1911 - La Charrière - Claude LYONNET devait être célibataire.
 


Liste électorale Saint Didier de Formans 1913. (Son père est venu s'installer à Saint Didier de Formans après 1910).
 

La guerre

Claude LYONNET est mobilisé le 3/08/1914 à la 14e section de C O A.
Il est classé service armé le 6/11/1914 et passe au 158e RI le 27/11/1914.
Il est affecté au 414e RI le 14/10/1915 puis au 330e RI (15e compagnie) le 9/11/1915.
Il est blessé le 28/11/1915 à Souchez (plaie par balle face externe droite).
Il est tué le 11/01/1918 à Auberive (Marne) à 4 h du matin par éclats d'obus.
Il est cité à l'ordre du régiment le 18/01/1918 : "Excellent soldat très brave et très courageux; blessé au cours de la campagne; a été tué en ravitaillant ses camarades en munitions sous un violent bombardement le 11/01/1918 au cours d'un coup de main tenté par l'ennemi."
Croix de guerre étoile de bronze.

Historique du 330e RI

dont extraits : Le 23 octobre, le régiment remonte en réserve dans le sous-secteur d'Auberive; 4e bataillon au bois des Echelons; 5e, à la Cheppe ; 6e, à Courtisols, dans la nuit du 25 au 26, le 4e monte en ligne au quartier Jacques, puis dans la nuit du 26 au 27, le 5e au quartier Justin, le 6e reste en réserve.
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Le 1er janvier 1918 : ordre général n° 101 : le général Pétain, commandant en chef, adresse à tous « ses vœux les plus affectueux » et exprime « sa confiance entière dans l'avenir ». Le général Huguenot, commandant la 132e D. I., compte sur le dévouement de chacun pour conserver à la division le bon renom qu'elle s'est acquis. Le lieutenant-colonel Benedittini résume les vœux qu'il forme pour son régiment dans les deux mots du général en chef: Patience et confiance !
Dans la nuit du 10 au 11 janvier, à 2 h. 45, deux groupes de stoss-trupp exécutent un fort coup de main, en C. 37, sur !e front du 4e bataillon. Le P. C. Jacques est vivement bombardé par obus de 150. Les mitrailleuses ennemies font des tirs indirects sur les boyaux d'accès ; tous les engins de tranchées sont en action. L'ennemi réussit à faire brèche dans le réseau, mais il ne peut aller plus loin, se borne à quelques destructions de matériel et regagne précipitamment ses lignes à 3 h. 25. Le lieutenant-colonel félicite le 4e bataillon.