Saint Didier de Formans
(Accueil)

CAVALIER Louis
CLAIR Benoît
CLAIR Henri
CLUGNET Claude
DASIBULE Jean Marie François
DELAYE Jean Claude
DENIZOT Benoit Antoine
DUCLOUD Antoine Philibert
FARGEOT Benoît
LYONNET Claude
MARTIN Joseph
MERLE Louis Marius
PELLERIN Joseph
POULY Jean Louis
REUTHER Antoine
ROUCHEIX Ludovic Baptiste
ROUCHEIX Marien
VIGNAT Pierre
VIGNAT François
 

 

MARTIN Joseph


Ses origines



Joseph MARTIN est né le 3/05/1892 à Bourg en Bresse à la maternité 20 rue de la Samaritaine.
Sa mère Marie née à Lyon 4e avait 25 ans et était cultivatrice à Briord.
Son père était inconnu.
Il était pupille de l'assistance publique de l'Ain.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph MARTIN mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Rossille -



Source : Site de la commune.
Bien qu’un moulin soit attesté à Saint Didier dès le XIe siècle, on ne peut cependant confirmer l’existence du moulin de Roussille (appelé à l’époque moulin de Tanay) avec certitude avant la fin du XVII e siècle.
En 1897, Mme veuve Joseph Reuther, meunière, prend en location la propriété de Tanay, composée d’une maison bourgeoise et d’un moulin à farine à deux paires de meules et roue hydraulique, ainsi que des dépendances agricoles, jardin, etc. Son fils cadet, François, achète le moulin en 1921, le modernise et améliore son fonctionnement : utilisation de broyeurs à cylindres, ajout d’une turbine en 1932… En 1959, son fils Roger lui succède. L’exploitation parvenue au stade industriel (minoterie), impose un agrandissement du bâtiment. La minoterie cesse son activité à la mort de Roger Reuther, en 1985.


Au moment du conseil de révision Joseph MARTIN exerçait le métier de meunier.
 

La guerre

Joseph MARTIN est incorporé au 60e RI le 10/10/1913.
Il disparait le 13/01/1915 à Cuffies.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 30/07/1920.

Historique du 60e RI

dont extraits : SOISSONS (12, 13 et 14 janvier 1915.) : On sait assez les traits généraux de cette tragédie mémorable. La vallée de l'Aisne à Soissons décrit un arc de cercle. Sur la rive droite, un grand plateau domine le fleuve, et il est creusé de trois profonds entonnoirs : l'un à Cuffies, l'autre à Crouy, le troisième à Chivres. La vallée de Crouy est dominée à l'ouest par un éperon appelé la cote 132, qu'une route à lacets, la route de Béthune, escalade de front. Au pied de la cote 132 passe la route de Maubeuge et le chemin de fer. Cette région remplie de grottes et de carrières était tenue solide ment par l'ennemi; là, en effet, se trouvait la charnière des positions allemandes. Or, dans les journées qui précédèrent le 12 janvier, nos troupes de la VIe armée, abordant la route de Béthune, en avaient conquis un à un tous les lacets et avaient atteint une ferme. Restait à prendre la cote 132, au sommet du plateau et à droite. On s'efforçait de l'attaquer par Crouy en traversant la voie du chemin de fer et en grimpant la côte à l'abri des bois. Plus tard on voulut attaquer plus à l'est, par Le Moncel, mais les Boches contre-attaquent avec fureur. Nantis de forces imposantes, ils parviennent, la crue de l'Aisne aidant; à rejeter nos troupes jusqu'à la rivière et il s'en fallut de bien peu que Soissons ne fût repris par eux.
.......................................................
Ce fut un échec pour les armes françaises, mais Montaigne n'a-t-il pas dit qu'il y a des défaites triomphantes à l'égal des victoires ? Le 60e a sauvé l'honneur de l'armée et a assuré la retraite par sa belle conduite. Malheureusement il laissait sur le terrain 25 officiers dont le colonel et deux commandants, et 1.800 hommes de troupe. Beaucoup de ceux-ci furent faits prisonniers. Avec ce qui restait du régiment on put faire cinq petites compagnies.