Saint Didier de Formans
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ROUCHEIX Marien
Ses origines
Marien ROUCHEIX est né le 15/07/1884 à Sardent dans la Creuse.
Son père Hippolyte avait 27 ans et était maçon.
Sa mère Victorine née BRISEBOST avait 19 ans.
Ludovic et Marien ROUCHEIX étaient frères.
Sardent (Creuse)
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marien ROUCHEIX mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier de Formans 1896 - Le Château -
Au moment du conseil de révision Marien ROUCHEIX exerçait le métier
de maçon.
Il est incorporé au 23e RI le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Saint Didier de Formans 1906 - Berrier -
- Philomène née à Saint Didier de Formans le 18/09/1895; décédée à Trévoux
le 2/01/1963.
- Julie née à Saint Didier de Formans le 29/04/1898; décédée le 7/11/1969
à Bourg en Bresse.
- François né à Saint Didier de Formans le 6/09/1901; décédé le 1/06/1925.
Berrier
Recensement Saint Didier de Formans 1911 - Berrier -
Liste électorale Saint Didier de Formans 1914.
Marien ROUCHEIX était célibataire.
La guerre
Marien ROUCHEIX est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 230e RI le 1/06/1916.
Il disparait le 26/10/1916 à Vaux Chapitre au cours d'un tir de barrage.
Son corps a été retrouvé le 28/11/1916.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
8/01/1919.
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Historique du 230e RI |
Dont extraits : Le 25, au matin, trouve nos gens accrochés par
petites fractions aux nids de résistance qu'il faut réduire. On
progresse lentement ; une de nos patrouilles, habilement dirigée par un
officier, réussit un coup d'audace aux abords de l'étang de Vaux où elle
capture d'un seul coup quatre-vingt-deux prisonniers. Mais il devient
évident que le fantassin seul n'arrivera pas à réduire le système de
défense ennemi, sans une nouvelle préparation d'artillerie. Cette
préparation est demandée, notamment sur le boyau d'Altenkirchen que les
renseignements signalaient comme une ébauche inachevée et qui se révèle
comme une organisation puissante, garnie de mitrailleuses. A droite,
après de longs tâtonnements, la liaison finit par s'établir avec le 333e
régiment d'infanterie qui rencontre dans sa progression les mêmes
difficultés et s'arrête aux premières défenses du fort de Vaux. Dans ces
conditions, le IVe bataillon est remis à la disposition du
lieutenant-colonel et son effectif est réparti entre les deux bataillons
en ligne.
Le 26, au matin, une courte alerte fait craindre une contre-attaque
ennemie débouchant du ravin des Fontaines. Le point est pris à partie
par notre artillerie et, pour parer à toute éventualité, un bataillon du
216e régiment d'infanterie est envoyé pour organiser et garnir la
première tranchée ennemie que nous avons dépassée. En ligne, la
situation ne s'améliore guère. Le tir de notre artillerie gêne peu
l'ennemi et en particulier les défenseurs du boyau d'Altenkirchen n'en
souffrent guère. Nos tentatives se multiplient sans avantages très
marqués et les effectifs fondent. Les cadres sont particulièrement
éprouvés ; un peu de confusion se produit vers la droite où les unités
sont imbriquées les unes dans les autres et ont fort à souffrir. Le
commandement mis au courant de la situation, envoie en renfort un
bataillon du 305e régiment d'infanterie pour tenter avec le VIe du 230e
une action en direction de l'étang de Vaux. Le bataillon arrive sur la
position, vers 16 heures, il fait preuve d'une discipline de marche
remarquable et réussit à rejoindre nos troupes en terrain découvert et
sous le bombardement, sans pertes. Malgré l'heure tardive, l'attaque est
immédiatement décidée et conduite par le chef de corps en personne. Elle
réussit partiellement et, en fin de manœuvre, nos troupes bordent de
trois côtés le nid d'Altenkirchen, centre de la résistance ennemie, et y
capturent une centaine de prisonniers. C'est dans ces conditions que le
régiment reçoit l'ordre de se rallier aux péniches d'Haudainville. Le
décrochage s'effectue à la faveur d'une nuit d'encre ; vers 8 heures, le
lendemain tout le monde est rentré et les unités fournissent leurs états
définitifs : hélas, si le résultat est magnifique, les pertes sont
sensibles ; 22 officiers dont 11 tués et plus de 800 hommes manquent à
l'appel.
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