Saint Didier de Formans
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VIGNAT Pierre
VIGNAT François
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VIGNAT François
Ses origines
François VIGNAT est né le 14/05/1889 à Saint Didier de Formans.
Son père Pierre avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née SANDRIN avait 29 ans (décédée le 1/04/1936).
Pierre et François VIGNAT étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François VIGNAT mesurait 1.60 m; il avait les cheveux brun et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Didier de Formans 1901 - "Le Château".
- Benoit né à Saint Didier de Formans le 13/01/1891; a servi dans
l'artillerie en 14-18; marié le 22/01/1920 à Saint Didier de Formans
avec Antoinette Laurentine CLUGNET (1900 - 1986); décédé en 1975.
Recensement Saint Didier de Formans 1901 - "Chantemerle".
Recensement Saint Didier de Formans 1906 - "Le Château".
Recensement Saint Didier de Formans 1906 - "Chantemerle".
Au moment du conseil de révision François VIGNAT exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.
Recensement Saint Didier de Formans 1911 - "Le Château".
Liste électorale Saint Didier de Formans 1914.
Recensement Saint Didier de Formans 1921 - "Le Vieux bourg".
Recensement Saint Didier de Formans 1931 - "Le Vieux bourg".
La guerre
François VIGNAT est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI (1ere compagnie de
mitrailleuses).
Il est blessé le 8/09/1914 au combat de Saint Léonard : éraflure à la
main par balle.
Il est tué le 2/08/1916 à 3 h à Hem au combat de la Somme.
Il est cité à l'ordre de la 41e division le 12/08/1916 : "Mitrailleur
armurier excellent; a suivi sa section dans la prise de le possession
d'un ouvrage ennemi; est resté à son poste sous un violent bombardement
où il a été tué."
Croix de guerre étoile d'argent.
Il est inhumé à la
Nécropole Nationale de Biaches tombe 297.
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Historique du 133e RI |
dont extraits : Enfin, le 29 juillet, vers 22 heures, arriva brusquement en première
ligne l'ordre d'attaque pour le lendemain, au petit jour. Le jour « J »
serait le 30 ; l'heure « H », 5 heures 45. Notre artillerie se taisait
et ce silence inaccoutumé étreignait les cœurs. Mais vers minuit, les
canons allemands se réveillèrent et commencèrent à battre
systématiquement nos positions. C'est sous les obus que se placèrent les
unités d'attaque, que se distribuèrent les vivres et les munitions
d'assaut. Enfin notre artillerie entama à son tour le branle. A
l'éclatement des 105 fusants autour de nous se mêlait le bruissement
soyeux de nos 75 qui allaient faire terrer les Saxons.
Le régiment devait attaquer en liaison à droite avec un régiment mixte
de zouaves et de tirailleurs, à gauche avec le 23e. Les limites de la
zone d'attaque étaient les suivantes : à gauche, la corne sud-ouest du
bois de Hem, puis une ligne fictive allant de cette corne au bois des
Ouvrages et au point 440 de la deuxième position allemande ; a droite,
la route Hem-ferme de Monacu. L'assaut devait être poussé sans arrêt
jusqu'à l'objectif final, la tranchée de Hanovre, le long de la route de
Maurepas-Cléry.
Quant aux bataillons d'assaut, ce seraient le 2e à droite, le 3e à
gauche. Le Ier bataillon qui restait en réserve viendrait tenir,
aussitôt l'assaut déclenché, les positions de départ des deux autres
bataillons : Ire compagnie derrière le 2e bataillon, 2e compagnie
derrière le 3e bataillon. La 3e compagnie demeurerait en réserve de
brigade.
A 5 heures 45, l'attaque se déclencha sur tout le front
franco-britannique au nord de la Somme, sur un terrain coupé de bois, de
chemins creux et de carrières, propice dès lors à la défense. Nos
soldats se jetèrent en avant sous les rafales de 75 qui miaulaient
au-dessus des têtes.
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