Dommartin
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BOUVARD Claude Maurice


Ses origines


Maurice BOUVARD est né le 10/12/1889  Saint Jean sur Reyssouze au hameau de Varennes.
Son père Claude Pierre Emile avait 37 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née ROBIN avait 26 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Maurice BOUVARD mesurait 1.76 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Il a un frère Emile Anastaze Edouard.
Au moment du conseil de révision Maurice BOUVARD exerçait le métier de cultivateur à Béreyziat où résident également ses parents.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 3/10/1910.
Il est nommé caporal le 24/10/1911.
Il est libéré le 27/09/1912.

Maurice BOUVARD se marie le 11/10/1913 à Bagé la Ville avec Marie Julie Eugénie QUIVET demeurant et née à Bagé la Ville le 9/05/1892 (décédée le 23/12/1974 à Macon).
A cette époque il résidait à Pont de Vaux et sa mère était décédée.
Début 1914 il est à Dommartin au hameau de Chanay.
Le couple a eu un fils Gaston Maurice né le 28/08/1914; marié à Saint Etienne dans la Loire le 16/12/1941 avec Marie Antoinette LAGIER.
 

La guerre

Maurice BOUVARD est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 7/08/1914 au combat d'Altkirch.

Historique du 44e RI

dont extraits : Le 7 août, le 7e C.A. (général BONNEAU) se porte en avant et, plein d'enthousiasme, renversant les poteaux-frontières, le 44e franchit la frontière d'Alsace. Il rencontre, au petit jour, près de Retzwiller, les avant-gardes ennemies qu'il force à reculer. Avec l'entrain admirable qui caractérisera toutes ses attaques, il pousse hardiment de l'avant, entre sans résistance sérieuse dans les villages de Dannemarie et de Ballersdorf et vient se heurter, en même temps que le 60e régiment d'infanterie, aux défenses d'Altkirch. Plusieurs bataillons ennemis y sont solidement retranchés, soutenus par de l'artillerie et des mitrailleuses ; le combat s'engage, la résistance est opiniâtre, mais rien n'arrête nos soldats.
Malgré les meurtrières rafales tirées des premières maisons et des rames de wagons qui ceinturent la ville, le colonel BOUFFEZ entraîne son régiment dans une intrépide charge à la baïonnette sur plus de 600 mètres ; blessé d'une balle au ventre, il est remplacé aussitôt par le lieutenant-colonel LETELLIER qui, en tête de ses hommes, repart immédiatement à l'assaut.
A 17 heures, Altkirch est pris. Le premier combat du 44e se termine par une victoire.