Dommartin
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BROUILLARD Joseph

 

Ses origines

Joseph BROUILLARD est né le 27/09/1885 à Dommartin.
Son père Philibert avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née RENOUD GRAPPIN avait 20 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BROUILLARD mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Dommartin 1901 - La Pérouse -

 - Julie née le 22/08/1888 au hameau de la Pérouse; mariée le 22/11/1907 à Bagé la Ville avec Jean Baptiste PELLETIER.
 - Marie Claudine Alice née le 21/03/1893; mariée le 6/05/1909 à Dommartin avec Hippolyte ROBERT.
 - Claude Marie (Hippolyte) né le 13/07/1902; marié à Dommartin le 4/09/1924 avec Marie Jeanne Irma BOUILLOUX.


Au moment du conseil de révision Joseph BROUILLARD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.


Recensement Dommartin 1911 - La Pérouse -

Joseph BROUILLARD était célibataire.
 

La guerre

Joseph BROUILLARD est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 371e RI (5/02/1915), au 35e RI (31/10/1915) au 244e RI (21/12/1915).
Il est affecté au :
 - 1er régiment de marche d'Afrique le 10/10/1916.
 - 2e régiment de zouaves le 24/09/1917.
 - 4e régiment de zouaves le 31/01/1918.
Il est tué le 30/03/1918 à Orvilliers (Oise).
Il est inhumé à la nécropole nationale Vignemont (60 - Oise) Carré A Numéro 109.
Il a reçu la médaille militaire le 19/07/1919 : "Zouave d'une bravoure exemplaire; est resté ferme à son poste malgré la violence du feu pour assurer la position du terrain conquis; a trouvé une mort glorieuse le 30/03/1918."

Historique du 4e régiment de zouaves.

Le 30 Mars, dès 6 heures du matin, l'ennemi attaque violemment sur le front : Roye, Boulogne-la-Grasse. Débordées par un adversaire très supérieur en nombre, les troupes de la 76eme D. I. sont forcées de se replier en combattant sur Orvilliers. Le 4ème Mixte maintient ses positions, infléchissant seulement sa ligne à l'Ouest pour ne point laisser se créer une trouée entre lui et le 4ème Zouaves de Marche. Durant toute la journée, la lutte se déroule aussi ardente et opiniâtre que la veille, lutte à laquelle prennent part toutes les unités du régiment. Dans la soirée le flot ennemi est contenu, mais la journée a été chaude. Le Commandant Jauffret tué, le Lieutenant-colonel Renn et le Capitaine Achte, tous deux adjoints au Chef de Corps, grièvement blessés; le Lieutenant-colonel Vernois blessé légèrement n'a pas voulu quitter le commandement de son régiment.

« Dans les journées des 31 mars et 1er avril, la lutte se poursuit avec moins d'âpreté pour le 4ème Mixte, mais non sans pertes. Un brillant retour offensif du 4ème Zouaves de Marche au N. d'Orvillers avait permis le 31 Mars de réduire un peu la poche créée sur l'ensemble de notre front par l'attaque allemande de la veille. Mais l'on peut affirmer, je crois, que si l'attaque allemande du 30 sur Orvillers n'a pas eu toutes les conséquences que l'ennemi en attendait, que si le retour offensif du 4eme Zouaves de Marche fut le lendemain un heureux succès pour nos armes, cela fut dû en grande partie à ce que le 4ème Mixte tint comme un roc sur ses positions, interdisant à l'ennemi tout débouché de Conchy vers le S. E. comme celui-ci avait tenté de le faire, l'empêchant d'étendre à l'E. le gain qu'il avait réalisé vers le S, dans la direction d'Orvilliers.

« Jeté, dès son arrivée, dans la mêlée, presque sans vivres, ne disposant que d'une infime partie de son matériel, le 4ème Mixte déploya à un haut degré dans les dures journées des 28 Mars au 1er Avril les belles qualités d'énergie, de ténacité et de vaillance qui sont le fondement de sa gloire et qui lui ont valu déjà 3 citations à l'ordre de l'armée. »