Dommartin
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SERVIGNAT Jean Marie


Ses origines


Jean Marie SERVIGNAT est né le 6/04/1886 à Dommartin.
Sa mère Louise SERVIGNAT avait 33 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Son tuteur est Charles PERRIN.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie SERVIGNAT avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chavannes sur Suran 1906 - Dhuys -

Au moment du conseil de révision Jean Marie SERVIGNAT exerçait le métier de cultivateur à Chavannes sur Suran.
Il est exempté en 1907 pour varices volumineuses.
 

La guerre


Jean Marie SERVIGNAT est classé service armé par le conseil de révision de Bourg le1/12/1914.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied le 24/02/1915.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied (3e compagnie) le 30/05/1915.
Il reçoit un coup de feu et est tué le 13/08/1915 à Souchez (Pas de Calais).

Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied

dont extraits : Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en jeu des moyens aussi formidables qu'en mai; la plus meurtrière de ces attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915.
Le bataillon, installé au sommet de la crête de Lorette, devait, par surprise, dévaler les pentes est et rejeter l'ennemi sur la Souchez.
Les Allemands, ayant éventé notre attaque, firent fonctionner des projecteurs et, au débouché, les unités se heurtèrent à un feu de mousqueterie et de mitrailleuses si violent que toute avance fut impossible. Le lendemain à 16 heures, l'attaque fut reprise et quelques fractions, par leur héroïsme et leur ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée ennemie, mais là, accablées par le nombre, elles furent détruites.
Le 25 septembre, attaque générale de la 10e armée; le bataillon avait la mission de confiance, particulièrement délicate, de flanquer la droite de la 43e division et d'ouvrir la marche au gros de la 13e division échelonné en arrière et à droite.