BIBET
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie BIBET est né le 11/01/1895 à Sainte Euphémie.
Son père François avait 37 ans et était teinturier.
Sa mère Marie née THOMAS avait 34 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie BIBET mesurait 1.57 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux châtain moyen.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Sainte Euphémie 1901 - La Botasse -
- Jean François né à Frans le 8/05/1887; marié à Villefranche le
5/03/1921 avec Marie Jeanne GARNIER; décédé à Villefranche le 9/11/1971.
- Antoine né à Villefranche le 18/11/1888; marié à Villefranche le
23/02/1914 avec Françoise BIBET; décédé à Saint Didier au Mont d'Or le
24/03/1971.
- Marius né à Villefranche le 12/05/1890; marié à Jassans Riottier le
10/07/1920 avec Jeanne Marie CATELAN.
- Marie Antoinette né à Sainte Euphémie le 15/08/1893; mariée à Puteaux
(Seine) le 20/10/1928 avec Francisque Eugène DUCIMETIERE; décédée le
20/06/1973 à Paris 15e.
- Claude né à Sainte Euphémie le 29/01/1896; marié à Paris 15e le
15/11/1924 avec TOUTANT Odette Victorine Marie.
- Claudine née à Sainte Euphémie le 16/04/1897; décédée le 13/11/1969 à
Vénissieux.
- Benoit né à Sainte Euphémie le 21/05/1898; décédé au Kremlin Bicêtre le
4/03/1929.
- Adèle née à Sainte Euphémie le 10/11/1900; mariée à Sainte Euphémie le
3/06/1922 avec Claude Auguste LABE.
- Emile né à Sainte Euphémie le 17/12/1901; marié à Paris 12e le 6/02/1926
avec Marie Rose Clémentine BLANC.
Recensement Sainte Euphémie 1906 - La Botasse -
Recensement Sainte Euphémie 1911 - La Botasse -
Au moment du conseil de révision Jean Marie BIBET exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Jean Marie BIBET est ajourné en 1914 pour faiblesse.
Il est incorporé au 30e RI 6e compagnie le 8/09/1915.
Il décède le 12/05/1917 à l'ambulance 10/21 S P 181 à Saint Gilles
(Marne) suites d'une plaie
pénétrante à l'épaule gauche par éclat d'obus.
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Historique du 30e RI |
Dont extraits : Quelques jours de repos encore dans ce qui fut un
agréable faubourg de Noyon, et l'ordre de départ arrive. L'ennemi tente
sur le Chemin des Dames des attaques violentes ; les troupes s'usent
vite qui tiennent ce secteur meurtrier. Le commandement songe à nous
confier ce poste d'honneur et le 4 mai, par une chaleur accablante, le
Régiment se porte, en une étape extrêmement pénible, à Ambleny. Les
hommes sont harassés de fatigue ; aussi profitent-ils largement de la
journée de repos qui leur est accordée le 5. A partir de ce moment, les
événements se précipitent. Le Régiment, transporté en camions-autos le 6
à Perles, relève le 9, en face Cerny, des éléments du 11e Corps d'armée.
Désormais, plus de trêve. L'ordre est formel : « Il faut tenir coûte que
coûte. » On tiendra un long mois, attaquant ou attaqué constamment, sans
dormir — presque sans manger et sans boire, pêle-mêle avec des cadavres
et soumis d'une façon continue au bombardement par obus et engins de
tranchée le plus effrayant que le Régiment ait jamais subi.
Saint Gilles |