Sainte Euphémie
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GUILLOT Louis


Ses origines

Louis GUILLOT est né à Sainte Euphémie le12/09/1888.
Son père Jean avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Pierrette née VULPAS avait 21 ans.
Jean et Louis GUILLOT étaient cousins.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis GUILLOT mesurait 1.64 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Sainte Euphémie 1896- Boujard -


Recensement Sainte Euphémie 1901- Boujard -


JEAN né le 21/07/1886 à Sainte Euphémie; décédé de blessures de guerre le 25/10/1915.
Son frère Jean a été incorporé au 60e RI le 8/10/1907 et libéré le 25/09/1909.
En 1911 il est à Theizé (Rhône) au hameau de Chassagne chez M. LABLANCHE.
En 1914 il est à Lyon au 62 cours Lafayette chez COLLET puis au 177 rue Pierre Corneille.
Jean GUILLOT est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est nommé caporal le 11/07/1916.
Il décède de blessures de guerre le 25/10/1915 à l'hôpital de Strasbourg

Extrait historique du 223e RI : Le 6 octobre, une patrouille commandée par le sous-lieutenant DURAND, enlève un poste ennemi et ramène plusieurs prisonniers. Les Allemands, malgré leurs échecs précédents, n’avaient pas renoncé à la conquête du terrain perdu en juin. Le 8 octobre, dans la matinée, ils déclenchent une préparation d’artillerie d’une violence inouïe, accompagnée de gaz lacrymogènes. Grace à l’emploi de ces derniers, l’ennemi réussit à s’emparer du bois Seppelin et du bois Bouet, d’où une contre-attaque immédiate ne put les déloger complètement. Le capitaine de MAISTRE fut tué dans l’action, le sous-lieutenant d’URBAL, gravement blessé, est resté aux mains de l’ennemi. Ce fut le commencement d’une lutte âpre et dure, qui se prolongea durant plusieurs semaines de tranchée en tranchée, sans modifier beaucoup les positions respectives des adversaires. Le mauvais temps y mit un terme. Le terrain bouleversé par l’artillerie devint bientôt, sous l’effet de la pluie, un lac de boue dans lequel il fut impossible de maintenir des tranchées. Sans rien abandonner de ce qui leur appartenait, les Français et les Allemands pratiquèrent la trêve de la boue, on profita de la circonstance pour relever les cadavres, réorganiser les défenses accessoires et rétablir dans la mesure du possible les tranchées inexistantes.


Extrait des pertes du 223e RI.



Il est possible que cette inscription le concerne.


Au moment du conseil de révision Louis GUILLOT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 8e régiment de chasseurs à compter du 1/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911.


Recensement Sainte Euphémie 1901- Le Boitet -



Liste électorale Sainte Euphémie 1914.
 


Cimetière Sainte Euphémie carré 2 tombe 24.

La guerre

Louis GUILLOT est classé service auxiliaire par la commission de Bourg le 21/10/1914.
Il est classé service armé par la commission de Gray le 15/07/1916.
Il passe au 57e RI le 2/11/1916, au 272e RI le 29/05/1917.
Il disparait le 24/08/1917 à la cote 304 (Meuse).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 7/09/1921.

Historique du 272e RI

dont extraits : Alerté le 29 juin et transporté en camion sur la rive gauche de la Meuse, le 272e est désigné pour relever sur les pentes sud de la cote 304 les éléments fortement éprouvés par une violente attaque que l'ennemi venait de prononcer.

Il fallait, coûte que coûte, tenir sur ces positions avancées. Le 272° s'y accroche, mais il fit plus encore : non content de briser toutes les tentatives ennemies, il redresse, par une série d'actions vivement menées, notre première position.
Peu de temps après il va cueillir sur cette cote 304 d'immortels lauriers.
Le 24 août, il avait l'honneur de faire tomber cette redoutable forteresse. En deux attaques : la première à 4 h. 50, la deuxième à 19 heures, la cote 304 fut dégagée et nos lignes poussées jusqu'au ruisseau de Forges. Le régiment tout entier avait été engagé; la conduite valeureuse de ses bataillons lui valait une troisième citation à l'ordre de la IIe armée.

(Ordre na 900, du 20 septembre 1917) : Sous le commandement du lieutenant-colonel Vermot, a donné une fois de plus la preuve de son entrain remarquable et de son moral élevé en conquérant, le 24 août 1917, une position de très grande importance (cote 304) et en exploitant le succès sur uns profondeur totale de plus de 2 kilomètres, par une nouvelle attaque au delà des premiers objectifs fixés.


Cote 304