Sainte Euphémie
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THOMAS Antoine


Ses origines

Antoine THOMAS est né le 15/08/1880 à Sainte Euphémie.
Son père Antoine avait 28 ans et était domestique.
Sa mère Mariette née CLUGNET avait 20 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine THOMAS mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Sainte Euphémie 1896 - Le bourg -

 - Jean Claude né à Sainte Euphémie le 3/07/1890; marié à Saint Didier de Formans le 9/07/1918 avec Suzanne VALENCOT; a vécu à Saint Didier de Formans après guerre; décédé à Dijon le 15/08/1927.


Au moment du conseil de révision Antoine THOMAS exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est nommé caporal le 29/09/1902.
Il passe au 23e RI le 10/02/1903.
Il est libéré le 18/09/1904.

Antoine THOMAS se marie à Sainte Euphémie le 1/12/1906 avec Françoise HUMBERT demeurant et née à Sainte Euphémie le 5/02/1885 (décédée à Lyon 3e le 28/06/1945).



Recensement Sainte Euphémie 1911 - Le Grand chemin -

 - Claude né à Sainte Euphémie le 10/01/1911; marié à Saint Didier de Formans le 29/10/1941 avec Hélène HORVAT.
 - François né à Sainte Euphémie le 23/09/1912; décédé à Villefranche le 22/03/1971.
 - Antoine né à Sainte Euphémie le 16/09/1908; décédé à Anse en 12/1956.


Liste électorale Sainte Euphémie 1914.
 

La guerre

Antoine THOMAS est mobilisé au 23e RI le 2/08/1914.
Il est tué le 27/01/1915 au combat de la Fontenelle.
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Fontenelle à Ban de Sapt : Tombe 330.

Historique du 23e RI

Dont extraits : Dès le 4 novembre, le Régiment reposé, réorganisé, ayant comblé ses lourdes pertes par l'incorporation de jeunes soldats de la classe 1914, reprend la garde du secteur Ban-de-Sapt - montagne d'Ormont.
L'ennemi a perfectionné ses organisations et s'est rapproche de nos lignes, notamment au Battant de Bourras, à Launois et à, La Fontenelle qui deviennent rapidement des points de friction délicats et pénibles à garder. Bombardements, patrouilles et coups de plain tentés par l'un ou l'autre des deux adversaires se succèdent avec régularité, causant parfois des pertes sévères, nécessitant toujours une vigilance extrême et une activité constante.
Le 27 janvier 1915, le 2e bataillon, en secteur à La Fontenelle attaque avec un bel entrain les puissantes lignes qui lui font face ; arrêté dans les fils de fer, décimé par les mitrailleuses, il ne peut atteindre complètement ses objectifs et perd 230 hommes dont 130 tués ; l'artillerie ennemie ruine par son tir de riposte nos ouvrages défensifs (1).

(1) Au cours de cette attaque, la 6e compagnie s'est particulièrement distinguée. Elle a combattu avec une énergie remarquable et a mérité une citation à l'ordre de l'Armée (N°10 du 10 février). Motif : “A fait preuve, au combat du 21 janvier 1915, sous les ordres du capitaine BLANCHET d'une audace et d'un courage qui ont soulevé l'enthousiasme général. A eu la moitié de son effectif hors do combat sur la tranchées ennemies sans làcher pied. “



Extraits des pertes (caporaux) du 23e RI.