Sainte Euphémie
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VERCHERAT Joseph
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VERCHERAT Joseph
Ses origines
Joseph VERCHERAT est né le 23/05/1885 à Ambérieux en Dombes.
Son père
Pierre avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DUMONT avait 39 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph VERCHERAT mesurait 1.57 m; il avait les cheveux blond et les yeux
gris bleu
Au niveau instruction générale il est classé 0 : sait ni lire ni écrire
ni compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Ambérieux en Dombes 1896 - La culotte -
Liens Geneanet vers frères et soeurs.
Recensement Ambérieux en Dombes 1901 - La culotte -
;
Recensement Ambérieux en Dombes 1901 - Les Alouettes -
Au moment du conseil de révision Joseph VERCHERAT exerçait le métier de
cultivateur à Ambérieux en Dombes.
Ses 2 parents étaient décédés (père : 1904; mère : 16/12/1903); son
tuteur était Joseph VERCHERAT.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Il réside successivement à :
- Quincieux (1908) au hameau de la Chapelle chez BERRERD,
- Ars chez Jean MANDY (1910).
Recensement Ars 1911 - Le Tonneau -
- Saint Euphémie (1911),
- Les Chères (1912),
- Saint Jean des Vignes au lieu de Poupières (1912),
- Arnas lieu des rues chez GUERRIER (1913),
- Sainte Euphémie (1914).
Joseph VERCHERAT était célibataire.
La guerre
Joseph VERCHERAT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il disparait le 9/07/1915 au combat de la Fontenelle.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le
13/07/1921.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Pour rétablir notre situation dans la région de La
Fontenelle et y reprendre l'ascendant sur l'ennemi, il devenait
nécessaire, après les combats des 22 et 23 juin, de monter une nouvelle
opération mettant en oeuvre des effectifs plus importants et des moyens
plus puissants. Le commandement s'v résolut et l'on commença, sans
tarder, la préparation de l'action offensive qui devait nous rendre la
possession du terrain perdu et mettre celui-ci pour l'avenir, a l’abris
d'une nouvelle tentative de l'ennemi.
Ce double but fut atteint par les opérations des 8 et 24 juillet ; à la
première, le 23e ne participa que par son chef (le lieutenant-colonel
Sohier), qui dirigea, avec bonheur, l'attaque de gauche sur la cote 627
et par sa 10e compagnie qui couvrit avec habileté le flanc de l'attaque
de droite (1) ; la seconde, brillamment exécutée par la plus grande
partie du Régiment, a valu à celui-ci sa première citation 'à l'Ordre de
l'Armée.
(1) La 10e compagnie était citée à l'ordre de l'Armée n° 37 du 12
juillet 1915: « Brillamment entrainée par son chef le capitaine ACCOYER,
a attaqué avec un élan superbe un ouvrage ennemi et a fait preuve d'une
grande bravoure et d'une ténacité indomptable, en se maintenant sur un
terrain conquis malgré le feu extrêmement violent des mitrailleuses et
de l'artillerie enemies”.
L'opération du 8 juillet nous avait remis en possession de la cote 627 ;
mais on se rendait compte que, pour atteindre entièrement le but indiqué
plus haut, il était nécessaire de prononcer une nouvelle attaque portant
nos lignes nettement au delà des dernières pentes de la cote 627, sur
lesquelles l'ennemi était encore accroché.
Tel fut le but de l'opération du 24 juillet, dont l'exécution fut encore
confiée au lieutenant-colonel Sohier.
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