FARGET François
Ses origines
François FARGET est né le 11/01/1894 à Chaleins.
Son père Philippe avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Mariette née BEROUD avait 21 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François FARGET mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain clair et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaleins 1896 - Villette -
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Catherine (1892 - 1898).
- Marie née le 28/04/1895
- Françoise née le 24/10/1896 à Chaleins; mariée à Villefranche le
29/03/1919 avec Benoit ORGERET.
- André né le 21/06/1898 à Chaleins; marié à Villefranche le 25/05/1918
avec Marie GONNET; décédé à Hauteville le 5/06/1986.
Recensement Fareins 1911 - le bourg -
Au moment du conseil de révision François FARGET exerçait le métier de
cultivateur à Villefranche.
Son père était décédé le 28/06/1908 à Villefranche et sa mère résidait à
Fareins.
La guerre
François FARGET est incorporé le 1/09/1914 au 11e régiment de chasseurs
à cheval.
Il passe au 86e RI le 17/10/1914 puis au 146e RI le 8/02/1915.
Il est tué le 9/05/1915 à Neuville Saint Vaast.
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Historique du 146e régiment d'infanterie |
Le 9, dès l’aube, nos bataillons occupent leurs positions de départ.
Le 1er bataillon se porte de Maroeuil sur la cote 84 ; le 2 e , dans la
tranchée au nord-est de Maroeuil ; le 3e est en position depuis deux
jours dans la tranchée de première ligne. Vers 5 heures, le bombardement
atteint une violence inouïe. A 6 heures, nos soldats s’élancent,
précédés de l’explosion de mines, sous les tranchées allemandes.
Trois lignes de tranchées allemandes sont enlevées d’un seul élan. Le
1er bataillon est bataillon d’assaut ; le 3e garde les tranchées de
départ ; le 2e est en réserve. Des canons, des mitrailleuses, de
nombreux prisonniers tombent entre nos mains. Notre artillerie de
campagne se porte en avant. A notre gauche, se trouve une division
marocaine. A droite, le 153e progresse laborieusement et la bataille
continue toute la journée. Matériels et prisonniers ennemis continuent à
affluer. Nos compagnies sont arrivées aux lisières de Neuville où elles
s’accrochent vigoureusement.
L’attaque est reprise le 10, à 10 heures. Le moral et l’entrain des
troupes sont magnifiques. Mais le cimetière est puissamment organisé et
fortement défendu. Le général Joffre, de la ferme de Brunehaut, assiste
aux opérations.
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