Fareins
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GUILLARD Jean Baptiste


Ses origines

Jean Baptiste GUILLARD est né le 2/01/1873 à Fareins au hameau des Franchises.
Son père Jean avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Anne née BERNARD avait 20 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Baptiste GUILLARD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre



Recensement Fareins 1876 - Les Franchises -


Recensement Fareins 1886 - Le Poulet -

 - Claude né le 18/02/1875 à Fareins au hameau des Franchises.
 - André né le 18/02/1879 à Fareins au hameau des Franchises; devenu veuf de Pauline PERRIER se marie à Neuville sur Ain le 13/05/1918 avec Amélie Claudia MEILHE.
 - Jean Benoit né le 11/05/1880 à Fareins au hameau des Franchises; marié à Villeneuve le 17/01/1907 avec Marie Antoinette CHAGNEUX; décédé à Fareins le 16/02/1963.


Au moment du conseil de révision Jean Baptiste GUILLARD exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1894.
Il est nommé caporal le 14/06/1895 puis sergent le 27/05/1896.
Il est libéré le 19/07/1897.


Recensement Fareins 1901 - Le Poulet -

En 1905 il réside à Sathonay camp.


Recensement Sathonay 1911 - Quartier de la gare Bd Carnot -
 

La guerre

Jean Baptiste GUILLARD est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il est nommé adjudant le 22/08/1914 et sous lieutenant de territorial à titre temporaire pour la durée de la guerre le 13/10/1914.
Il est tué le 15/10/1915 au combat de Barrié.
Il est cité à l'ordre de la division le 11/11/1915 : "Officier plein d'entrain, très énergique et très courageux; a été tué à la tête de sa section en la conduisant à la reprise d'une tranchée occupée par l'ennemi."
Il est inhumé à la nécropole nationale Waldmatt à Guebwiller (68 - Haut-Rhin) tombe 69.
 

Historique du 55e RTI

Dont extraits : 6 juin 1915. — Après quatre pénibles journées de marche, le 1er bataillon occupe les tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon, celles du col du Sud-Est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de. la Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des passages importants et comprennent des points de friction délicats. Presque tout est encore à faire en ce qui concerne l'organisation de la première ligne et de la ligne de résistance. Il faut construire des tranchées solides, des abris à l'épreuve, des ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck, Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce à s'es .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur dispositif.
Le 16 octobre 1915, vers 4 h. 30, l'ennemi attaque les postes qui défendent la route de Vunheim, sur la droite.
Il exécute sur ces postes un torpillage serré et un feu roulant de mitrailleuses, puis se précipite sur eux. La section qui le défend débordée par le nombre, est obligée de se replier, mais non sans avoir chargé à la baïonnette et avoir bravement défendu sa tranchée dont l'ennemi reste maître pendant quelques instants. Le renfort arrivé, l'ennemi est forcé d'abandonner la tranchée dont il avait pu s'emparer et ne conserve que deux postes avancés.
Les deux compagnies engagées comptent onze tués, parmi lesquels le sous-lieutenant Guillard, mortellement frappé au moment où il commandait et s'élançait : « A la baïonnette », l'adjudant Guerry, les sergents Bouvier et Chambard ; vingt-neuf blessés au nombre desquels se trouvaient les adjudants Gonin et Demole ; enfin, vingt-trois prisonniers, parmi lesquels deux officiers, un adjudant, deux caporaux.
Du côté ennemi, six tués relevés et plusieurs autres restés dans les réseaux et trois prisonniers.