Fareins
(Accueil)

BALLANDRAS Jean Marie
BERTHIER Eugène
BOISSON Louis
CARLES Jean
DENIS Claudius
DESCOMBES Claude
DESCOMBES François
DESCOMBES Nicolas
DESPLANCHES Benoît
DIENNET Claude
DUBIAT Jean
FALCONNET Claude
FARGET François
GARNIER Antoine
GRIVEL Jean
GUILLARD Jean
HAUTIN André
HAUTIN Etienne
LAURENCIN Claude
MARQUANT Eugène
MERCIER François
ODET Antoine
PETIT Jean Claude
PHILIPPON Pierre
POLLET Claude
RAYMOND André
RONZAU François
ROUSSET Benoit
ROUSSET Samuel
RUY Antoine
SEIGNERET Claude
THOMAS Louis
THOMASSON Joannes
THOMASSON Jules
TREMBLAY Eugène
TREMBLAY Francisque
USSEL Jean Pierre
VELUD Charles




 

 

TREMBLAY François


Ses origines


François TREMBLAY est né le 8/02/1898 à Fareins au hameau du Guillermain.
Son père Jean François Michel avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise née POLLET avait 22 ans.
Ses parents se sont mariés à Fareins le 23/11/1895.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François TREMBLAY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Fareins 1901 - Guillermain -


Recensement Fareins 1911 - Guillermain -


 - Louis né le 4/12/1896 à Fareins; marié à Limas (Rhône) le 8/01/1927 avec Claire VALLA; décédé à Fareins le 11/02/1956.
 - Marie Louise née à Fareins au Guillermain le 20/07/1902; mariée à Fareins le 17/05/1927 avec François Jean BERTHIER.
 - Jeanne Benoite Stéphanie née à Fareins le 21/03/1905; mariée à Fareins le 18/10/1927 avec Claude SEIGNERET; décédée à Saint Trivier sur Moignans le 2/01/1988.
 - Joanny né à Fareins au Guillermain le 16/07/1906; marié le 30/04/1938 à Chaleins avec Marthe Marie THETE; décédé le 25/11/1984 à Gleizé.
 - Louise Claudine née à Fareins au Guillemain le 2/12/1907; mariée le 22/05/1928 à Fareins avec Benoit François VAPILLON.
 - Claudine Benoite née à Fareins au Guillermain le 30/09/1909; mariée à Fareins le 22/05/1934 avec Tony Jean Claude DAMOUR; décédée à Lyon 3e le 28/03/1967.

Au moment du conseil de révision François TREMBLAY exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

François TREMBLAY est incorporé le 2/05/1917 au 171e RI.
Il passe au 105e RI le 29/09/1917 puis au 2e régiment de tirailleurs indigènes le 16/01/1918.
Il disparait le 1/04/1919 au combat d'Ain Médiouna.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 27/07/1921.

Source : http://ainmedioua.blogspot.fr/2014/03/de-ce-beau-paysage-ou-comence-la.html
Avril 1919, les combats d’Aïn Médiouna
Le 31 mars 1919, une harka menaçant les reconnaissances françaises chez les Beni Oulid, le commandement détache en hâte un fort groupement au piton des Gueznaïa. Le capitaine Macouillard, qui le commande, met 5 heures pour atteindre la position indiquée et s’y retranche précipitamment. Dès le lendemain, 1er avril, il est attaqué au point du jour; à la faveur du brouillard les assaillants sont parvenus sans être vus à quelques mètres des tranchées. Une lutte acharnée donne lieu à des corps à corps sanglants, les canonniers combattent jusqu’à la dernière extrémité et se font tuer sur leurs pièces. Malgré plusieurs charges à la baïonnette les défenseurs sont bientôt submergés. Blessé grièvement, le capitaine Macouillard prescrit au lieutenant Biron de se replier avec l’effectif survivant sur le camp retranché d’Aïn Médiouna qui se trouve à environ 2 kilomètres; 50 blessés seulement y parviennent alors que tous les officiers ont été tués, par faute des habitants du village qui ont tendu une embuscade aux combattants qui se repliaient. Bientôt, la harka se jette sur le camp retranché mais le lieutenant Salomon, qui a mis ses canons directement en batterie sur les terrasses de la kasbah de Médiouna, tient les attaquants à distance. Malheureusement les tribus alentour affluent au son du canon et commencent l’attaque du camp; sous la mitraille la troupe n’a plus qu’à se replier par échelons sur la kasbah. A ce moment, les partisans lâchent pied et passent du côté des assaillants. Une partie seulement de l’effectif réussit à s’approcher de la kasbah, mais au moment de franchir le découvert, un déluge de feu s’abat sur la zone. Coupé de la kasbah et pressé de toutes parts, le capitaine Chanut décide, avant son encerclement complet, de se replier sur Aïn Mâatouf avec quelques fractions de survivants.
Alors que les pertes makhzen sont déjà de 296 tués ou disparus, dont 4 officiers et 67 blessés, une poignée d’hommes enfermée dans ce réduit va se défendre héroïquement pendant quatre jours contre les Rifains, vingt fois supérieurs en nombre. Malgré les assauts répétés, ils vont tenir grâce à l’énergie des lieutenants Salomon et André, grâce aux avions du commandant Viguerie qui mitrailleront à basse altitude les assaillants ou qui jetteront des vivres ou de l’eau en pains de glace aux défenseurs. Entre-temps, un groupe mobile, rassemblé à la hâte, converge vers Médiouna, à marches forcées à travers un pays accidenté où les pluies ont détrempé le sol.
Le 4 au soir, 10 compagnies d’infanterie, 7 sections de mitrailleuses, 10 pelotons de cavalerie, une batterie de 75 et 3 sections de 65 de montagne se trouvent concentrés à Aïn Mâatouf, sous les ordres du lieutenant-colonel Huré. Le 5 avril, en matinée, elle livre combat aux assiégeants. Un bataillon de tirailleurs tunisiens se lance à l’assaut et s’empare de tous ses objectifs; de leur côté, les légionnaires et les spahis attaquent avec leur élan habituel et bousculent leurs adversaires ce qui permet de dégager la kasbah d’Aïn Médiouna. Mais l’ennemi mène un vigoureux retour offensif qui aboutit à de violents corps à corps. A l’extrémité de la ligne de feu, une section de mitrailleuses de la Légion montée subit des pertes sévères; l’escadron de spahis du lieutenant Bonefoy soutient le choc à pied. Le succès reste enfin aux troupes makhzen mais il leur en a coûté 24 tués et 59 blessés. Les jours suivants, des troupes fraîches battent le terrain; le 11, Huré se porte au jebel Gueznaïa où on recherche et inhume les cadavres abandonnés. Le 1er mai, le village félon est détruit et le 12, des avions bombardent les tribus qui ont donné asile et assisté la harka, pendant ce temps la kasbah d’Aïn Médiouna est transformée en poste militaire.

* En 1933, le commandant du Cercle du Haut Ouergha fera sceller, à la base du monument aux morts d’Aïn Aïcha, une plaque commémorative dédiée A la mémoire des braves glorieusement tombés au cours des combats livrés les 1er et 5 avril 1919, dans la région de Had Recifa - Médiouna. 




Cimetière de Fareins
Cliquer sur l'image pour agrandir