Fareins
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USSEL Jean Pierre


Ses origines


Jean Pierre USSEL est né le 3/02/1885 à Beauregard.
Son père Jean Michel avait 35 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née MERCIER avait 34 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Pierre USSEL mesurait 1.52 m; il avait les cheveux blond et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Fareins 1896 - Le bourg -

 - Claudius né le 24/10/1889 à Beauregard; marié à Theizé (Rhône) le 26/06/1914 avec Marie Antoinette CINQUIN; décédé à Fareins le 23/07/1967.
 - Etienne né le 9/02/1881 à Beauregard; marié à Villefranche le 28/11/1908 avec Rose COCCO; mobilisé au 2e régiment de Zouaves; il est tué le 30/11/1914 à Ecurie.
   Il est inhumé à la Nécropole nationale Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (62 - Pas-de-Calais) tombe : Carré 89, rang 1, tombe 17887.


Plaque Notre Dame du Marais

Monument aux morts Villefranche

Anneau de la mémoire (Notre Dame de Lorette)



Recensement Beauregard 1901 - Le bourg -



Recensement Fareins 1906 - Mas du Puits -

Au moment du conseil de révision Jean Pierre USSEL exerçait le métier de cordonnier à Beauregard.
Il est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Jean Pierre USSEL se marie à Savigneux le 26/12/1908 avec Catherine Andréanne GUERIN demeurant et née à Savigneux le 20/10/1890.
Il s'installe à Fareins début 1909.


Recensement Fareins 1911 - Le bourg -

 - Francine Hélène née le 13/10/1909 à Fareins; mariée à Chilly Mazarin le 21/05/1932 avec Henri RIO; décédée à Morangis (91) le 26/10/1970.

La guerre

Jean Pierre USSEL est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il est blessé le 19/06/1915 à Reillon (plaie avant bras gauche par balle).
Il passe au 407e RI le 29/07/1915 puis au 119e RI le 9/10/1915.
Il décède le 24/04/1916 à Landrecourt (Meuse) à l'ambulance 4/54

Historique du 119e RI

dont détails : Embarqué en chemin de fer à Pierrefonds le 23 mars, le régiment vient stationner dans la région de Viel- Dampierre ; le 3 avril, il commence une série d’étapes qui l’amènent le 8 à Verdun, dans les casernes Bevaux.
Le canon gronde sans répit ; là-haut la bataille fait rage ; blessé dans leur orgueil et sentant déjà la victoire leur échapper, les Allemands multiplient les attaques. Dès le 10 avril, le régiment prend le secteur du Fort de Vaux ; la ligne passe à 50 mètres à peine des fossés nord du Fort. Le pilonnage est incessant : les 210, les 305 et les 380 s’abattent sur le fort avec une régularité et une précision mathématiques. Pas de tranchées ; groupés dans les trous d’obus, par deux ou trois, nos soldats attendent l’attaque que l’on sent chaque jour plus imminente. L’immobilité la plus complète est de rigueur le jour, car les observateurs de Douaumont déclenchent le tir de l’artillerie au moindre indice de vie. Les mouvements ne peuvent se faire que de nuit, mais malheur à la corvée de soupe ou d’eau qui se laisse prendre sous un barrage. On ne connaîtra jamais assez le courage héroïque des ravitailleurs dont les cadavres jonchent les pistes. Tout d’abord, le régiment met en ligne deux bataillons ; un bataillon reste en réserve dans le tunnel de Tavannes.
Le 12 avril, à 3h45, les Allemands lancent sur l’aile gauche du régiment une attaque forte d’environ deux compagnies ; la 11e Compagnie (capitaine BONNELIE) les reçoit comme il convient ; après une courte lutte à la grenade, le Boche rentre précipitamment dans ses trous. Les pertes néanmoins, commencent à être sensibles ; les rares éléments de tranchées qui ont pu être creusés, sont constamment nivelés par le tir d’artillerie. Bientôt le régiment, abandonnant au 5e Régiment d’Infanterie la partie est du secteur, ne conserve plus qu’un bataillon en ligne. Cet état des choses dure jusqu’au 5 mai ; à cette date, le 119e est relevé par le 57e Régiment d’Infanterie. Il va être embarqué en camions pour aller goûter dans les cantonnements de Salmagne et Gery un repos bien gagné.