Feillens
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CATHERIN Jean


Ses origines


Jean CATHERIN est né le 24/01/1893 à Feillens au hameau de Ternant.
Son père Laurent avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Elisabeth née JOLY avait 26 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean CATHERIN mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1911 - La Chapelle -

 - Louise née le 6/04/1889 à Ternant; mariée le 12/09/1912 à Feillens avec Benoit Joseph COUTURIER.
 - Joséphine née le 8/07/1900 à Ternant; décédée le 28/06/1984 à Macon.


Au moment du conseil de révision Jean CATHERIN exerçait le métier de cultivateur.
Jean CATHERIN est incorporé au 5e bataillon de chasseurs à pied à compter du 27/11/1913.

 

La guerre

Jean CATHERIN est tué à Entre deux eaux le 1/09/1914.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale Saulcy-sur-Meurthe (88 - Vosges) tombe 266.

Extraits historique du 5e BCP (Source gallica.bnf.fr)
Malheureusement, la situation militaire du Nord et du Nord-est ne permet pas au commandement de conserver en Alsace les forces assez considérables qui s'y trouvent et le 5e B. C. A. doit gagner Gérardmer, par Munster et le col de la Schlucht.
Le 30 août, il arrive à Gérardmer. De durs combats sont en cours depuis plusieurs jours à l'est de Saint-Dié que les Allemands occupent depuis le 22.
A midi l'ordre parvient au commandant Jacquemot d'avoir à diriger et d'urgence son bataillon sur Saint-Léonard où le bataillon se trouve rassemblé à 22 heures.
L'ennemi occupe en ce moment la crête de Fouchifol, Mandray, la Behouille; dans la nuit le bataillon se porte à Entre-deux-Eaux, au pied de cette crête, en liaison à droite avec le 13e chasseurs, à gauche avec le 238 régiment d'infanterie. Le 1er septembre, à 5 heures du matin, le combat s'engage; il s'agit de déloger l'ennemi de la crête et le rejeter sur Provenchère et l'ancienne ligne frontière. Les chasseurs, grisés par leur beau succès d'Ingersheim, se lancent à l'attaque avec un entrain splendide.
Rapidement, le village d'Entre-deux-Eaux, dont l'ennemi tenait une partie, est enlevé ; la 3e compagnie enlève d'assaut le hameau de Fouchifol. Le capitaine de Guernon reçoit une balle dans la jambe et est évacué.
Malheureusement l'ennemi dispose de forces considérables et d'une artillerie nombreuse; le 238 régiment d'infanterie, déjà éprouvé par quatre journées de durs combats, cède devant des forces allemandes supérieures. Le bataillon, menacé d'être tourné sur sa gauche, est obligé d'entamer un combat en retraite; il ne cède le terrain que pied à pied.
Les chasseurs se défendent avec un acharnement farouche. Le capitaine Nardin tombe frappé à mort; le lieutenant Schlumberger est tué à la tête de sa section ainsi que le lieutenant Conjard. Le sous-lieutenant Bouchut, grièvement blessé, expire à l'hôpital d'évacuation de Gérardmer, le 3 septembre 1914. La section de mitrailleuses, en batterie dans le chemin creux qui monte à Fouchifol, fauche les Boches qui tentent de dévaler les pentes. Pris à parti par l'ennemi les mitrailleurs se défendent avec la dernière énergie puis cessent le feu. Bientôt ne restent plus debout que le lieutenant Beucler, le caporal Creusot et le chasseur Fleurot. Les pièces sont toutes hors d'usage.
A 16 heures, le bataillon rompt le contact et peut retraiter sans être inquiété sur Anould. Pendant douze heures, les chasseurs se sont battus sans arrêt ne cédant le terrain à l'ennemi que contraints par une supériorité numérique indiscutable. Les pertes de cette dure journée sont lourdes : Un capitaine et deux sous-lieutenants tués ; Un capitaine, un sous-lieutenant, 300 chasseurs blessés et environ 100 chasseurs morts ou disparus.
De son côté, l'ennemi épuisé par son effort ne cherche pas à prolonger la lutte. Il se contente de se cramponner à la crête de Fouchifol - Mandray et d'y rassembler des forces pour un nouvel effort.