Feillens
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GRANGER Philippe


Ses origines



Philippe GRANGER est né le 13/05/1886 à Feillens au bourg.
Son père Joseph avait 27 ans et était journalier.
Sa mère Marie née CATHERIN avait 26 ans et était journalière.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Philippe GRANGER mesurait 1.53 m; il avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Feillens 1906 - Brux -

 - Marie Magdeleine née le 18/10/1883 à Feillens au hameau de Limerol; mariée le 6/10/1909 à Feillens avec Emile THEVENARD; décédée le 26/05/1956 à Replonges.

Sa mère décède le 3/12/1907 au hameau de Brux.


Au moment du conseil de révision Philippe GRANGER exerçait le métier de vannier.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 9/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909 et revient à Feillens.
Son père se remarie le 5/04/1910 à Saint Jean sur Veyle avec Jeanne Marie GUYENNON.


Recensement Feillens 1914 - Limerol -


Liste électorale Feillens 1914.
 

La guerre

Philippe GRANGER est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 4/09/1914 (varices).
Il est blessé le 26/07/1915 à La Fontenelle (plaie région parotidienne et région sous claviculaire droite).
Il est tué à Curlu le 30/07/1916.
Le lieu d'inhumation est inconnu.


Extrait acte décès Feillens 1916 (n° 43).

Historique du 23e RI

dont extrait : Le 23 R.I. a tenu une place des plus honorables dans cette dure bataille de la Somme, si meurtrière et si pénible pour l'ennemi que le commandement allemand l'a considérée comme la pierre de touche permettant de reconnaître celles de ses unifiés qui étaient encore animées d'un véritable esprit combattif.
Au retour de l' Hartmannswillerkopf, le Régiment fut mis un mois au repos dans la région de Saint-Dié. Il y reçut. les renforts nécessaires, se réorganisa, puis reprit sa place en première ligne, successivement dans les secteurs de Saint-Jean-d'Ormont, de Launois et de la Forain où il mena, jusqu'au mois de juin, la dure vie de tranchées sous les bombardements quotidiens d'une artillerie toujours vigilante et fréquemment très active.
A partir du 10 juin, il alla parfaire son instruction au camp de Saffais, d'où il fut embarqué le 24 juin à destination de la Somme ; le 21 juillet il était jeté dans la bataille.
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Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être remise jusqu'au 30.
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A 5 h. 45, l'attaque débouche avec le plus bel élan sous un violent tir de barrage : 1er bataillon à droite, 2e, bataillon à gauche. A peine a -t-elle parcouru 200 mètres que les mitrailleuses crépitent de toutes parts. Malgré des pertes cruelles, la progression continue cependant. Mais, dans le ravin du Tortillard, les vagues d'assaut sont prises de front et de flanc par un terrible feu de mitrailleuses. Elles sont décimées, et les survivants doivent se terrer dans les trous d'obus où ils repoussent encore une contre-attaque allemande sortie d'une tranchée non détruite.
L'affaire s'est déroulée en moins d'une demi-heure et la situation est critique car toutes les liaisons sont rendues presque impossibles par le brouillard et le 2e bataillon, découvert sur sa gauche par l'échec des troupes voisines, se trouve dangereusement en flèche.
Le lieutenant-colonel commandant le Régiment renforce les deux bataillons de ligne chacun d'une compagnie du 3e bataillon; à la faveur de ce renforcement, le 2e bataillon arrive à assurer tant bien que mal la sécurité de son flanc, tandis que le 1er bataillon (commandant Rotillet) pousse vers le bois de Hem d'audacieuses reconnaissances qui constatent l'intégrité de la position ennemie dans cette région. Dans ces conditions, il est devenu impossible de pousser plus avant sans une nouvelle préparation d'artillerie; le comandant le reconnaît et donne l'ordre de s'organiser sur place.
Au cours de cette journée pénible et glorieuse, le régiment a réalisé une avance totale de 400 mètres; mais il a perdu 519 hommes, dont 105 tués, et les forces physiques sont épuisées : il faut procéder à la relève; celle-ci s'exécute dans la nuit du 2 au 3 août.