Frans
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FAUSSEMAGNE Pierre


Ses origines

Pierre FAUSSEMAGNE est né le 10/09/1895 à Villeneuve à Vaise.
Son père Joseph avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née JANIN avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre FAUSSEMAGNE mesurait 1.65 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Frans 1911 - Les bruyères -

 - Fleury né à Villeneuve le 5/07/1890; marié à Neuville les Dames le 18/11/1916 avec Marie Joséphine DUBOIS; décédé à Lyon 3e le 9/07/1960.
 - Jeanne Marie née le 12/03/1900 à Frans; mariée à Frans le 30/12/1919 avec Jean MERAS; remariée à Villefranche le 10/03/1951 avec Claude LACHENAL; décédée à Arnas le 1/04/1977.
 - Antoine né le 3/09/1901.
 - Joseph né à Frans le 1/12/1904; marié à Villeurbanne le 27/02/1962 avec Marie Joséphine DUBOIS; décédé le 25/02/1981 à Lyon 2e.
 - Claude né à Frans le 14/11/1907; marié à Jons (Rhône) le 7/08/1942 avec Jeanne LIEVRE; décédé à Bron le 16/11/1987.


Au moment du conseil de révision Pierre FAUSSEMAGNE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Pierre FAUSSEMAGNE est incorporé le 16/12/1914 au 42e RI.
Il passe au 146e RI le 3/06/1915.
Il disparait à Neuville Saint Vaast le 17/06/1915.
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal le 26/05/1921.
 

Historique du 146e RI

Dont extraits : L’ordre de départ arrive le 9 juin. Des autos nous déposent à la fourche des routes : Saint-Pol – Avesnes-leComte – Arras. A 20 heures, le régiment est en marche vers les premières lignes. Les 2e et 3 e bataillons relèvent des troupes de la 5e D.I. qui occupent les lisières nord-est de Neuville Saint-Vaast ; le 1er est en réserve. Des bombardements incessants creusent des vides cruels dans nos rangs. Le 12, la lutte reprend âpre et sans trêve. Le 14, la 6e compagnie, en collaboration avec le 153e , enlève 100 à 200 mètres de tranchées ennemies, ce qui permet de redresser notre ligne.
Le 16, à 14h30, nouvelle attaque par le régiment, prise dès son débouché, sous les mitrailleuses ennemies. Seules, les 3e et 4e compagnies progressent un peu. A 16 heures, le lieutenant-colonel Mourier, blessé au bras, par balle, cède son commandement au commandant du Saillant, du 3e bataillon. Le capitaine Colmet-Daage est tué ; le capitaine Bar, grièvement blessé. On n’accorde aucun répit à l’ennemi. L’attaque se renouvelle à 19h30. La première vague est bientôt immobilisée, sous un feu terrible. Les lieutenants Schneeberger et Simon sont tués. La deuxième vague, sous le commandement du commandant du Saillant fait quelques progrès, mais subit de fortes pertes qui l’obligent à s’arrêter. Pendant la nuit, le régiment se reforme et il attaque à nouveau, le 17, à 16 heures.
Nos compagnies d’assaut bondissent dans la tranchée ennemie et poussent des éléments en avant. Mais ceux-ci, exposés au feu de notre artillerie, sont obligés de se replier. C’est le signal d’une contre-attaque de l’ennemi qui nous enlève deux parallèles. Il n’y reste pas longtemps, une contre-attaque immédiate l’en chasse. Au cours de ces engagements, le lieutenant Gauche, tombé aux mains de l’ennemi, réussit, par son audace et son sang-froid, à s’échapper et à rentrer dans nos lignes. Pour la deuxième fois, le régiment est désorganisé. Les hommes sont à bout de résistance physique et nerveuse. Les restes du régiment sont rassemblés et réformés le 18, au chemin des Pylones, puis dirigés, le 19, sur Ecoivres et Izel-les-Hameaux.
Il revient de Neuville 31 officiers et 1632 hommes. Le 9 mai, le régiment comptait 46 officiers et 3140 hommes.