Frans
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HUMBERT Aimé


Ses origines

Aimé HUMBERT est né à Frans le 19/12/1887.
Son père Jean avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née LAISSY avait 27 ans.
Aimé et Jean Claude HUMBERT était frères.
Ses parents se sont mariés le 29 août 1884 à Ars-sur-Formans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Aimé HUMBERT mesurait 1.61 m; il avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Frans 1901 - Le bourg -

 - Jeanne née à Frans le 12/03/1894.
 - Jean Marie décédé à 20 mois le 21/10/1900.
 - Claudine décédée à 2 mois le 9/06/1886.



Recensement Frans 1911 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Aimé HUMBERT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 8/10/1909.
Il est maintenu dans le service auxiliaire par la commission de Belfort le 17/10/1910.
Il est libéré le 24/09/1911.


Liste électorale Frans 1914.

 

La guerre

Aimé HUMBERT est classé service armé le 4/11/1914.
Il est incorporé au 171e RI le 24/11/1914.
Il est blessé le 20/05/1915 par un éclat d'obus à la hanche gauche au bois d'Ailly.
Il passe au 15e bataillon de chasseurs le 21/09/1915.
Il est blessé le 21/12/1915 et décède le 24/12/1915 à l'ambulance 3/58 de Moosch (Alsace).

Historique du 15e BCP

Le 15 octobre, le régiment occupant le secteur de Rehfelsen perd quelques éléments de tranchées. Les 4e et 6e compagnies du 15e , alors au repos, contre-attaquent et, malgré une résistance acharnée de l'ennemi, reprennent la majorité du terrain. Le lendemain, l'ordre arrive de reprendre à tout prix le sommet de l'Hartmann, dont l'ennemi s'est emparé. Le reste du bataillon, cantonné à Moosch, monte en ligne, et, malgré le feu des mitrailleuses, les 1re et 5e compagnies, appuyées par la 2e compagnie, s'élancent 4 magnifiquement, occupent et dépassent les positions de première ligne allemandes, en faisant 50 prisonniers, et dégagent une compagnie d'un corps voisin, entourée depuis vingt-quatre heures par l'ennemi. Le sommet de l'Hartmann reste entre nos mains, malgré les bombardements furieux et les contre-attaques de l'ennemi. Le 21 décembre, les 3e , 5e et 1re compagnies s'élancent à l'assaut du Rehfelsen. La 1ere, dont le chef vient d'être enterré par un obus, tournoie un moment, puis reprend le mouvement et s'empare d'une mitrailleuse ; les trois compagnies s'installent dans la deuxième ligne allemande.
La 6e compagnie, prise dans des réseaux, est violemment mitraillée et le capitaine AMIC tombe en tête de sa troupe: ses chasseurs le vengent, prennent une mitrailleuse et font 60 prisonniers. Le soir, la position est retournée ; 100 prisonniers dont 3 officiers restent entre nos mains. Le lendemain, une contre-attaque violente refoule les éléments avec qui le bataillon est en liaison à, droite. Toutes les unités du 15e renforcent la ligne; trois contre-attaques successives de l'ennemi restent vaines et laissent le terrain en notre pouvoir.