Frans
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NUGUES Nicolas Marius
Ses origines
Nicolas NUGUES est né le 19/06/1889 à Frans.
Son père Benoit avait 49 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne née TREYVE dit BESSON avait 39 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Nicolas NUGUES mesurait 1.72 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Frans 1891 - Fourvière -
-
Marie née le 7/04/1874 à Frans.
- Marie Antoinette née à Frans le 17/11/1881; mariée à Frans le 12/01/1907
avec Claude Marie POZARD; décédée à
Lyon 5e le 5/01/1972.
Au moment du conseil de révision Nicolas NUGUES exerçait le métier
d'employé de commerce.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 7/03/1908 à la mairie de Bourg au
titre du 31e RI.
Il est nommé caporal le 1/10/1909.
Il est libéré le 7/03/1911.
Début 1912 il est à Paris 66 rue Bonaparte dans le 6e A puis en 1913
toujours à paris au 139 de la rue Vaugirard (6e A).
La guerre
Nicolas NUGUES est mobilisé le 2/08/1914 au 223e RI.
Il est tué le 25/08/1914 à Méhoncourt.
Le 223e quitta Bourg, le 6 août, et fut transporté à Aix-les-Bains
où, pendant quinze jours, il fut soumis à une instruction militaire et à
un entraînement intensifs destinés à lui donner la cohésion nécessaire.
Le 19 août, il est enlevé en chemin de fer et transporté en Lorraine ;
il débarque, l’état-major et le 5e bataillon (VIDAL), à Charmes, le 6e
bataillon (LASSAVE), à Damelevières. Les deux bataillons se rendent par
route à Méhoncourt (13 kilomètres sud-ouest de Lunéville), où ils
arrivent le 21. Un groupement provisoire affecte le Régiment à la 147e
brigade (général DURUPT). Il reçoit l’ordre de construire des tranchées
de part et d’autre de la route Bayon Lunéville, pour arrêter l’invasion
allemande à la suite de la retraite de Morhange. Le 24 août, le
bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et Romain, en
première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui ne lui
cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en deuxième
ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en
première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est
en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses
objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la
journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la
progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant
de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués,
lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de
l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés
dont le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et
six cents hommes tués, blessés ou disparus. A la suite de ce combat,
l’ennemi se retire sur Lunéville.
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