Frans
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POZARD Claude Marie


Ses origines

Claude POZARD est né le 11/02/1882 à Frans.
Son père Léonard avait 43 ans et était vigneron.
Sa mère Claudine née CARRONNIER avait 36 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude POZARD mesurait 1.77 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Frans 1891 - Le bourg -

Au moment du conseil de révision Claude POZARD  exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.

Claude POZARD se marie à Frans le 12/07/1907 avec Marie Antoinette NUGUES la soeur de Nicolas NUGUES.


Photo Geneanet.


Recensement Frans 1911 - Les Brosses -

Peu avant la guerre il s'installe au 8 rue de la gare à Villefranche.
Il est employé VERMOREL industriel, employé PLM, cafetier à Villefranche.
Le couple a eu 2 enfants :
 - Benoit né le 31/01/1908 à Frans.
 - Raymond né le 21/10/1913 à Villefranche.
 

La guerre

Claude POZARD est mobilisé le 3/08/1914 au 172e RI.
Il est blessé par éclat de torpille à la jambe et au bras gauche le 6/07/1915 à Judel.
Il est classé service auxiliaire le 26/02/1917 pour "dilatation cylindrique de l'aorte", plaie du genou et du bras gauche par blessure de guerre.
Il est classé service armé le 18/05/1917.
Il passe au 413e RI le 8/05/1918.
Il disparait au combat de Crugny le 28/05/1918.



Il est fait prisonnier; il est décède le 2/10/1918 au lazaret du camp de Worms.
Claude POZARD est inhumé au cimetière de Worms Hochleim.

Historique du 413e RI

dont extrait : Le 27 mai, le régiment (commandant BRUN), enlevé en autos, est jeté au travers de la ruée allemande dans la région de la Vesle.
Débarqué, au sud de Jonchery, dans la nuit du 27 au 28 mai, il est engagé au sud d'Hourges et Vandeuil le 28 à midi. Il doit, en principe, soutenir le 9e corps anglais et rester en liaison à gauche avec la 13e D.I. française ; mais le 9e corps anglais est dispersé, la 13e D.I. refoulée vers Broulet, et le régiment supporte seul la violente poussée d'une D.I. de l'armée Von SCHMETOW. Il s'engage sans artillerie, le groupe qui devait l'appuyer ayant été appelé d'urgence sur les bords de la Marne. Pris sous les feux violents de l'artillerie ennemie et les tirs de mitrailleuses de front et d'écharpe, les 2e et 3e bataillons sont arrêtés dans leur progression. Ils cherchent à se dégager en chargeant à la baïonnette, et ils sont anéantis presque en entier. Le 1er bataillon et les sapeurs pionniers restent seuls pour contenir la poussée allemande ; ils le font héroïquement pendant le restant de la journée du 28 et la plus grande partie de la nuit.