MEROT Marie Elie Alphonse
Ses origines
Alphonse MEROT est né le 30/04/1896 à Gorrevod.
Son père Claude Marie Eugène avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine né CUZENARD avait 21 ans.
Alphonse MEROT était le neveu de Louis CUZENARD.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alphonse MEROT mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Gorrevod 1911 - Corcelles -
- Marie Louis Alexandre né à Gorrevod au hameau des Bruyères le
24/10/1906; décédé le 24/03/1976 à Saint Trivier sur Moignans.
- Marie Léontine né le 29/02/1908 à Gorrevod au hameau de Corcelles;
mariée le 23/03/1930 à Saint Etienne la Varenne (69) avec Charles GAY;
remariée à Villé Morgon le 5/04/1949 avec Jean Marie FOILLARD; décédée
le 19/02/1974 à Lyon 3e.
- Marie Alexis né le 19/06/1909 à Gorrevod au hameau de Corcelles; marié
le 23/03/1935 à Garnerans avec Germaine PERRAUD; décédé le 18/06/1979 à
Macon.
Au moment du conseil de révision Alphonse MEROT exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Alphonse MEROT est incorporé le 10/04/1915 au 35e RI.
Il passe au 42e RI le 6/12/1915 puis au 35e RI le 3/04/1916.
Il est tué sur la route de Péronne le 17/09/1916.
Il reçoit la médaille militaire le 15/03/1921 :"Brave soldat; a été
mortellement frappé le 15/09/1916 à Bouchavesnes en faisant vaillamment
son devoir."
Croix de guerre avec étoile de bronze.
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Historique du 35e régiment d'infanterie |
Le 19 Août nouvelle attaque de notre part ; nouveau recul de l'
adversaire. A ce moment le régiment, affaibli par le combat est retiré
et envoyé à Cachy, où des renforts viennent lui infuser un sang
nouveau. Bientôt on remonte prendre le contact. Et ce sont les journées
des 12 et 13 Septembre où les Allemands abandonnent Bouchavesnes et où
nous nous installons à la ferme du Bois Labbé. Pendant une semaine, sous
les plus violentes rafales d'artillerie, sans trêve, ni repos, le 35e
garde le terrain conquis qui n'est plus qu'un champ d'entonnoirs.
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