Gorrevod
(Accueil)

BERTHET Claude Marcel
BOURCIER Marcel
BUCILLAT Camille Joseph
CORDIER Marius
CUZENARD Louis
DREVET Joseph
GUDEFIN Noël
GUILLET Edmond Maurice
GUYON André
MEROT Alphonse
MOREL Emile
PARNIN Félix
PARRIAUD Auguste
PUGET Jules
SALLET Eugène
SALLET Jules Félix
TREMEAU René
VACLE Ernest
 








 

 

SALLET Jules Félix


Ses origines


Jules Félix est né le 7/09/1893 à Gorrevod.
Son père Hippolyte avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Constance Séverine née MEROT avait 23 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules Félix mesurait 1.73 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Gorrevod 1911 - Le bourg -

 - François Eugène SALLET.


Au moment du conseil de révision Jules Félix exerçait le métier de cultivateur.
Il est classé service auxiliaire pour emphysème pulmonaire.
Il est incorporé le 26/11/1913 à la 14e section d'infirmiers.
Il passe au 23e RI le 16/05/1914.

 

La guerre

Jules Félix est classé service armé par la commission de réforme de Besançon du 3/08/1915.
Il passe au 9e bataillon du 44e RI le 27/08/191 puis au 35e RI le 27/10/1915.
Il est tué le 4/04/1917 à 11 h 30 au Bastion Malakoff à Loivre (Marne).
Il a reçu la médaille militaire par décret du 18/03/1921 : "Brave soldat; a été mortellement frappé dans l'accomplissement de son devoir le 4/05/1917 en Champagne.
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Historique du 35e régiment d'infanterie.

dont extraits :
Le 25 Janvier on abandonne les cantonnements de Vaucogne Jasseines, Montrembert et Romaine et par une température glaciale on arrive d'étape en étape à - Hermonville au nord-ouest de Reims. Février est utilisé pour la préparation de l'attaque ; en Mars nous occupons le secteur dit de la Maison Bleue. La boue fut là, notre plus cruel ennemi et nul n'a oublié les trajets longs et pénibles qu'il fallait faire dans les boyaux gluants pour les relèves ou les corvées. C'est à cette époque aussi que se rattache le coup de main fait sur la tranchée de la Pointe par un groupe de 28 volontaires. Ce coup de main réussit et permet de ramener 8 prisonniers dans nos lignes, Au début d'Avril, on répète à l'arrière l'attaque projetée, puis, doucement, nous approchons du terrain de nos futurs exploits et enfin, le 16 Avril à 6 heures nous sortons de la tranchée pour aborder l'ennemi.