Grièges
(Accueil)

BAMET Auguste
BENOIT Marcel
BENOIT Marius
BESSET Benoit
BESSET Claude
BESSET Léon
BONNAT Edouard
BONNAT Jean Louis
BRENON Jean Marie
BROYER Alexandre
CHATELET Claudius
COCOGNE Benoit Antoine
CURTIL Jules Benoit
DESPLANCHE Auguste
DEPLANCHE Henri
DESCHER Petrus Jean Pierre
DESSEIGNE Claude
DOUVRE Jules
DRESSIN Ernest
DUBOST Jean Claude
DUBY Eugène
DUBY Pierre
DUVERNAY Eugène
DUVERNAY Hippolyte
DUVERNAY Joseph
EVIEUX Pierre
FERREIN Emile
FROPPIER Pierre
GAMBY Ernest
GERBET Auguste
GIROUD Victor
GREFFET Louis
GUILLET Michel
JANIN Marius
LOUP Jean Marie
MAGNON Paul Marius
MARGUIN Claudius
MARGUIN Joseph
MERCIER Denis
MERCIER Hippolyte
MONNIER Jules
MORONNOZ Jean Paul
MOUROUX Jean Marie
PEDOUX Jean
POULET Jean Marie
PROST Jacques
PROST Jean Marie
PROST Joanny
ROLLET Jean
SUARD Antonin François
VAILLANT Jean Marie
VERCHER Jules
VERNATON Jean
 

 

DUBY Eugène


Ses origines

Eugène DUBY est né le 11/05/1880 à Grièges au bourg.
Son père Philibert avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BURTIN avait 34 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène DUBY mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain clair et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Grièges.
Il est incorporé au 60e RI le 15/11/1901.
Il est libéré le 21/09/1904.
Il s'installe à Bey le 21/11/1904.


Recensement Bey 1906 - ferme de Monspey -

Eugène DUBY se marie à Bey le 29/09/1906 avec Françoise BAS dite Fanchette née à Bey le 25/02/1884.
Il s'installe à Grièges le 12/12/1906 puis à Saint Symphorien d'Ancelles le 14/05/1911 et enfin à Saint Amour Bellevue au hameau des Bruyères chez VACHET.

Enfants nés à Grièges :
 - Marius Philibert né au hameau de la Valla le 28/02/1909.
 - Cécile Yvonne Julie née au hameau de la Valla le 1/02/1910; mariée à Macon le 14/09/1929 avec Francisque JUILLARD.
 

La guerre

Eugène DUBY est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 23/09/1914.
Il est nommé caporal le 17/10/1914.
Il est tué le 25/09/1915 sur le champ de bataille de Souain Ouest.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA CROUEE' Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 - Marne) ossuaire 4.
Il a reçu la médaille militaire le 21/12/1920 : "Bon et brave caporal; mortellement frappé à son poste de combat le 25/09/1919 à Souain".
Croix de guerre avec étoile de bronze.

Historique du 35e RI (gallica.bnf.fr)

dont extraits :
Vers la mi-août le régiment s'embarque à la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.

La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l' avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h. 30. Les compagnies étaient très éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi avant la rivière « La Py ». Dans l' après-midi, parvient l' ordre d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.