Grièges
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DUBY Pierre François


Ses origines


Pierre DUBY est né le 28/10/1889 à Grièges au hameau du Vieux bourg.
Son père Charles avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise BERTHILLIER avait 33 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre DUBY mesurait 1.74 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Grièges 1896 - La Place -

 - Jean Marie Charles né le 22/02/1882; marié le 25/11/1907 à Grièges avec Jeanne Marie BLANC; décédé à Pont de Veyle le 8/01/1948.
 - Pierre Marius né le 11/08/1893; marié à Cormoranche le 14/02/1920 avec Marie Joséphine BETHURY; décédé à Macon le 7/03/1968.


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à Grièges.
Son père devenu veuf habitait également Grièges.
Il est incorporé au 133e RI le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Pierre DUBY se marie à Cormoranche le 5/03/1913 avec Marie Clémentine DECHER.
Le couple aura un fils Clément né le 19/04/1914 (décédé le 31/07/1973 à Cormoranche).
 

La guerre

Pierre DUBY est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est blessé par balle au bras droit le 3/09/1914; il est également blessé au combat de Reillon (fracture péroné) le 5/10/1915.
Il revient au front le 30/01/1916.
Il passe au 44e RI le 4/07/1916.
Il décède le 13/09/1916 à Bouchavesnes.



Extrait historique 44e RI

Ses pertes à peine comblées, après un mois de repos dans un petit village des bords de la Somme, le régiment est rappelé au combat. Bouchavesnes est son objectif. Le 12 septembre, la 6e brigade de chasseurs, renforcée d'un bataillon du 133e régiment d'infanterie, attaque à 12 h.30, heure de l'attaque générale. D'un seul élan, les vagues d'assaut franchissent le talus abrupt de Bois-Marrières, malgré les abatis et les rafales de mitrailleuses qui les prennent de front et de flanc. Par une véritable escalade, elles arrivent à une tranchée sous bois fortement organisée dont les occupants, exténués, sont capturés en quelques minutes de combat. Une demi-heure après le départ pour l'attaque, fantassins et chasseurs, parvenus à la crête, aperçoivent le clocher et les maisons de Bouchavesnes, au fond de la vallée, devant eux. Le 2e bataillon, dont le chef, le commandant MAHIEU, a été tué en plein combat, est placé face au village et le 1e bataillon se prépare à attaquer. A 17 h.45, ses vagues d'assaut font irruption du Bois-Marrières. Elles gagnent rapidement le ravin, malgré les barrages d'artillerie, et traversent la ligne des chasseurs qui ne peuvent se retenir d'applaudir devant une marche aussi bien exécutée. Entraînant avec elles un élément du 28e bataillon de chasseurs, elles atteignent la grande route de Péronne qui est enlevée en un clin d'oeil à la baïonnette, et se trouvent enfin face à la grande tranchée de Bouchavesnes pleine d'Allemands. Mais l'attaque a été si rapide que l'ennemi semble hésitant. Le commandant DE PÉLACOT, à la tête de son bataillon, lance ses hommes au cri de « En avant ! » et, en quelques instants, toute la tranchée est prise. A 19 heures, les Français tiennent le cimetière et l'entrée du village. Le combat se poursuit alors de maison en maison et, malgré ses renforts, l'ennemi finit par succomber. A 19 h.30, Bouchavesnes est au 44e ; il lui donne 400 prisonniers, les seuls survivants de l'importante garnison qui défendait le village. En pleine nuit, le 3e bataillon bouscule et chasse les Allemands de la ferme du Bois-Labbé et s'enfonce comme un coin dans les positions adverses.
Le 13 septembre au matin, la conquête de Bouchavesnes est définitive ; quand, à 16 heures, après un bombardement formidable, les Allemands veulent cette fois contre-attaquer, ils subissent un lourd échec et nos baïonnettes les rejettent dans leurs tranchées de départ.