DUVERNAY Hippolyte
Ses origines
Hippolyte DUVERNAY est né le 7/08/1890 à Cruzilles lès Mépillat.
Son père Joseph avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née RUFFY avait 39 ans.
Eugène, Hippolyte et Joseph DUVERNAY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hippolyte DUVERNAY mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain foncé
et les yeux jaune verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Cruzilles 1896 - Hameau la Bertilière -
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Françoise
- Jean Marie né le 29/04/1186 à Cruzilles lès Mépillat; était vigneron au
Canet (Alpes Maritimes) au moment du Conseil de révision; marié à Gron
(Cher); a vécu à Gron vers Bourges puis Paris et Saint Bonnet de Joux.
La Bertilière à Cruzilles.
Recensement Grièges 1906 - Basses Corcelles -
Henri : né le 2/05/1895 à Cruzilles lès Mépillat; résidera à Cruzilles
(hameau de Lagnat vers 1930) et Juliénas (1933).
Au moment du conseil de révision Hippolyte DUVERNAY exerçait le métier
de cultivateur à Grièges.
Il est incorporé au 44e RI du 9/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
Le 14/12/1913 il réside à Crèche sur Saône.
La guerre
Hippolyte DUVERNAY est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il passe au 372e RI le 17/10/1915 et au 363e RI le 12/03/1916.
Il est tué le 25/04/1916 à la
Chapelotte (Meurthe et Moselle).
Il est inhumé au cimetière de la Chapelotte.
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Historique du 363e RI |
COMBAT DE LA CHAPELOTTE (25 avril 1916)
Un renseignement parvenu à la division, quelques jours avant l'attaque
ennemie, révélait la présence du 8e bataillon de chasseurs bavarois,
dans la vallée de Celles, ainsi que celle d'un bataillon du 23e saxon et
de deux bataillons d'ersatz bavarois, faisant prévoir une attaque
sérieuse sur le Piton des Colins (542) et le Ravin d'AHencombe. Le 24
avril, l'ennemi faisait sauter une mine qui bouleversait complètement
notre ligne au saillant de la cote 542 (Schirrer).
Le 25 avril, à 8 heures, il bombardait la position occupée par le
régiment avec une intensité qui annonce l'attaque (70 pièces de canon,
30 t.w.). Après une reconnaissance préalable, vers 15 h.15, qui est
aisément repoussée, l'ennemi recommence sa préparation et attaque
vigoureusement vers 16 h.30. La position est complètement bouleversée
(40.000 obus environ ont été lancés par l'ennemi) ; la garnison, en
partie ensevelie dans ses abris. Les Allemands réussissent à prendre
pied dans notre première ligne, mais ils en sont immédiatement repoussés
par une brillante contre-attaque, menée par le 6e bataillon du 363e R.
I. (commandant COMPANYO), en particulier. Pertes subies à la Chapelotte
: Officiers, 3 ; Troupe, 313 (dont 3 Officiers et 159 Hommes le 25
avril).
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