GREFFET Louis
Ses origines
Louis GREFFET est né le 25/06/1873 à Saint André d'Huiriat.
Son père Louis avait 26 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née DEGOUT dit GUDIN avait 25 ans.
Les prénom, nom et année de décès correspondent aux inscriptions du
monument aux morts toutefois peu d'éléments relient ce soldat à Grièges
si ce n'est son épouse.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis GREFFET mesurait 1.72 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur à
Illiat.
Ses parents résidaient à Cruzilles.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 15/11/1894.
Il est libéré le 23/09/1897.
Il va résider à Bey à partir du 19/12/1907.
Louis GREFFET se marie à Bey le 16/11/1899 avec Jeanne Marie MOREL née à
Grièges le 21/11/1877 et demeurant avec ses parents Pierre MOREL et
Jeanine DURET à Grièges.
Il s'installe à La Chapelle de Guinchay fin 1899 puis à Saint Sorlin (La
Roche Vineuse) hameau de la Tannière (juillet 1900) et enfin Chasselas
début 1905.
Recensement Chasselas - 71 - 1911 - Le château.
La guerre
Louis GREFFET est mobilisé le 14/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 235e RI le 30/10/1914.
Il est tué le 11/07/1915 à la tranchée de Tharm devant Ammerzwiller
(Alsace).
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235e régiment d'infanterie |
Attaques allemandes sur nos ouvrages de Ballschwiller et de
Gildwiller (11-12 Juillet 1915).
Le 11 Juillet, vers 6 heures du soir, une violente canonnade dans le
secteur tenu par le 235 fait présumer une attaque. Nous avons là deux
centres de résistance, l'un à Ballschwiller, l'autre à Gildwiller, et
les dispositions y sont aussitôt prises pour parer à toute éventualité.
Sur l'ouvrage de Ballschwiller l'ennemi exécute un bombardement intense
qui nous coûte 13 tués et blessés, L'attaque se fait contre l'ouvrage de
Gildwiller.
A 7 h. 30 un fourneau de mine explose à 40 mètres en avant de notre
tranchée du Tunnel qu'occupe la 18e Cie (capitaine Vaffier). A la faveur
de cette explosion qui creuse une excavation de 15 mètres de profondeur
et ensevelit deux hommes de la 18e Cie, une première vague allemande
atteint la partie nord de la tranchée du Tunnel, mais elle est fusillée
à bout portant par la section du sous-lieutenant Delabre et contrainte
de s'arrêter. Sur ces entrefaites, une deuxième vague arrive, dépasse la
première et pénètre dans toute la tranchée. Un terrible corps à corps
s'engage. La demi-section du sergent Bolle et celle du sergent Sarazin
résistent sur place et ne se replient qu'au moment où elles vont être
complètement tournées.
C'est à ce moment que le capitaine Vaffier est tué d'un éclat d'obus.
A 8 heures et demie du soir, l'ennemi occupe une partie de nos positions
avancées ; il retourne nos tranchées pour s'en servir contre nous, place
des boucliers, aménage des plates-formes pour mitrailleuses. De notre
côté, nous préparons pour le lendemain 12 Juillet, 3 heures 15 du matin,
une contre-attaque. Or, vers 3 heures, nos postes d'écoute signalent le
repli de l'ennemi. Le sous-lieutenant Carré de Malberg part avec sa
section pour vérifier sur place l' exactitude de ce renseignement.
Et en effet les boyaux occupés la veille au soir par l' ennemi sont
vides ; quatre Allemands qui y traînent encore sont faits prisonniers.
Cette affaire nous coûte 17 morts, 54 blessés, 6 disparus. Trois ou
quatre compagnies allemandes (des soldats de landwehr arrivés récemment
de Mulhouse) avaient pris part à l' attaque. Quant à nous, nous
réoccupons sans tarder toutes nos positions.
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