DESCOMBES Claude
Ses origines
Claude DESCOMBES est né le 17/11/1884 à Genouilleux.
Son père Aimé avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jacqueline née CHEVALIER avait 21 ans.
Il figure également sur le monument aux morts de Genouilleux.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude DESCOMBES mesurait 1.71 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé "1 2 3" : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Genouilleux 1896 - Le bourg -
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Claude DESCOMBES est ajourné en 1905 et 1906 pour faiblesse.
Il est affecté aux services auxiliaires en 1907.
Le 26/11/1909 il se marie à Guéreins avec Jeanne Marie MOIROUX.
Recensement Genouilleux 1911 - Le bourg -
Claude DESCOMBES s'installe à Guéreins en décembre 1911.
Liste électorale Guéreins 1914.
Recensement Guéreins 1921 - Charmes - (Après guerre sa veuve et ses 2
enfants résident toujours à Guéreins).
La guerre
Claude DESCOMBES est classé au service armé par la commission de réforme de Bourg
le 9/11/1914.
Il est affecté au 23e RI
Il passe au 26e régiment d'infanterie le 1/04/1915 (226e RI)
Le 226e Régiment d'Infanterie est un régiment d'infanterie constitué en
1914. Il est issu du 26e Régiment d'Infanterie : à la mobilisation,
chaque régiment d'active créé un régiment de réserve dont le numéro est
le sien plus 200.
Il décède le 2/06/1915 de blessure de guerre à l'ambulance 13/33 à
Gouchin-legal.
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Historique du 226e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
Le 9 mai, à 10 heures du matin, après une préparation d'artillerie
de quatre heures, les compagnies, suivant l'ordre reçu, sortirent de
leurs tranchées en échelon les unes après les autres. Sautant sur les
organisations adverses, elles refoulèrent les défenseurs qui se
réfugièrent dans le cimetière de Carency.
Après une lutte opiniâtre, ce dernier ne tarda pas à tomber entre nos
mains, permettant ainsi aux troupes voisines de s'engouffrer dans la
trouée et de pousser certains éléments jusqu'à Vimy.
Malheureusement, ce succès prodigieux ne put être exploité à temps et
les renforts ennemis affluèrent. Le 12, il fallut renouveler les
attaques, le 226e eut l'honneur de faire capituler la garnison de
Carency et d'occuper le village; le lendemain, il s'emparait de haute
lutte d'Ablain-Saint-Nazaire et s'organisait devant la Blanche-Voie;
ensuite, ce fut l'attaque sanglante du cimetière d'Ablain. Pendant les
dix journées qu'a duré cette lutte, le régiment a conquis deux villages
fortifiés et de nombreux points d'appui, mais il a laissé sur le terrain
la valeur d'un bataillon sur les deux qui le constituaient et il fallut
le 19 mai le retirer de la ligne de feu pour le reformer encore une
fois.
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