Guereins
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GOLLIARD Jean Marie


Ses origines


Jean Marie GOLLIARD est né le 13/12/1897 à Guéreins.
Le registre de naissance fait état de Jean Benoit comme prénom contrairement aux autres documents citant "Jean Marie"
Son père Jean François avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née ALAGENTE avait 23 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GOLLIARD mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Guéreins 1911 - Charmes -

Jean Marie GOLLIARD était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.


La guerre

Jean Marie GOLLIARD est incorporé à compter du 8/01/1916.
Il est à l'"intérieur" du 8/01 au 21/11/1916 et "aux armées (au front) du 22/11/1916 jusqu'au 17/07/1918 date de son décès au bois Courton dans la région de Nanteuil.
Il est cité à l'Ordre du régiment le 30/04/1917 "Jeune soldat qui a fait preuve d'un superbe dévouement et d'entrain au cours des journées du 16 au 20/04/1917".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Il est inhumé à la Nécropole nationale La Ferme de Suippes (tombe 1206)
 

Historique du 44e régiment d'infanterie

Le bois de Courton.
Grisé par ses récents succès sur l'Aisne, la Somme et dans les Flandres, l'ennemi prend à nouveau l'offensive en Champagne et sur la Marne. S'ils ont complètement échoué en Champagne, les Allemands ont réussi à franchir la Marne en plusieurs points. Au nord-ouest d'Epernay, notre front vient d'être rompu au point de liaison des unités françaises et italiennes. La 14e division, d'abord destinée à être placée en réserve derrière l'armée GOURAUD, dans la région de la Veuve, est amenée en hâte sur ce nouveau théâtre d'opérations. Le 44e, groupé dans la nuit à Chouilly, passe la Marne dans la matinée du 16 juillet et bivouaque en position de réserve dans les bois d'Hautvillers. Il y reçoit l'ordre de relever, le soir même, le 408e régiment d'infanterie. Le bataillon ARLABOSSE se met en route à la tombée de la nuit. Subitement, il se heurte à des éléments ennemis qui ont réussi à s'infiltrer dans nos lignes et débouchent des lisières du
Historique du 44e Régiment d’Infanterie, anonyme, 1920, CHARLES-LAVAUZELLE, Éditeur militaire, Paris-Limoges. Transcrit par Pascale LEDUC & Jean-Luc DRON, 2011.
bois de Courton. En un instant, il évente le mouvement et se déploie immédiatement face au nord, couvrant le village de Nanteuil-la-Fosse. Le lieutenant-colonel NIÉGER, qui s'est porté en avant et a assisté à ce premier engagement, donne l'ordre de tenir à tout prix en attendant les deux autres bataillons. Chacun, du reste, est prêt à tous les sacrifices, exalté par la mission qu'a reçue le régiment de défendre une des plus riches régions de la France : le vignoble champenois. A 22 heures, les bataillons VINCENDON et ORCEL sont venus couvrir les flancs du bataillon ARLABOSSE. Toutefois, en raison de l'épaisseur des taillis et de l'activité des patrouilles ennemies, la liaison n'est véritablement assurée que le matin du 18, au prix de combats extrêmement violents, où la lutte corps à corps revêt un caractère de grande âpreté. Les Allemands occupent pourtant encore dans nos lignes une poche d'un kilomètre de pourtour sur 300 mètres de profondeur. Mais, le 18 juillet, la situation se modifie subitement. Les Alliés, sur tout le front, passent à l'offensive. A 14 heures, le 44e reçoit l'ordre de se porter en avant. Sur la droite, le bataillon ORCEL progresse sans trop de difficultés et fait des prisonniers. Au centre et à gauche, nous attaquons avec dix-huit sections dans un fourré inextricable. Aux cris de « En avant ! », d'un seul bond, baïonnette au canon, le 44e s'élance sur l'ennemi qui se défend avec un acharnement farouche et dont les mitrailleuses tirent jusqu'au dernier moment. Au bout d'une heure, les bataillons ARLABOSSE et VINCENDON ont raison de cette résistance. La poche est entièrement réduite, l'ennemi, vaincu, laisse sur le terrain plus de 200 cadavres, 90 prisonniers valides, un important matériel de mitrailleuses lourdes et légères.