Guereins
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GUEDET Jean Marie


Ses origines
 

Jean Marie GUEDET est né le 18/06/1895 à Guéreins.
Son père Joseph avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BARATIN avait 26 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GUEDET mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Guéreins 1901 - Simon -


Recensement Guéreins 1911 - La Guillotière -

Jean Marie GUEDET était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession d'agriculteur.
 

La guerre

Jean Marie GUEDET est incorporé le 16/12/1914.
Il passe au 42e régiment d'infanterie le 21/06/1915.
Il est blessé à Souain le 25/09/1915 (plaie à l'abdomen et fracture du bassin).
Il est cité à l'Ordre du régiment le 29/04/1917 : "soldat très courageux; blessé le 25/09/1915 en champagne, s'est montré brave et entreprenant au cours des attaques du 16 au 19/04/1917".

Extraits historique 42e RI:
Le 16 avril, il attaque avec le 35e à la hauteur de l'Écluse de Gaudart, traverse d'un seul élan le canal de l'Aisne et le marais de Loivre, franchit la voie ferrée de Reims à Laon et atteint le village de Bérimeucourt (?) qu'il occupe et où il résiste énergiquement. Mais les unités qui l'encadrent n'ayant pu progresser, il doit abandonner une partie du terrain conquis : il ne s'y résout qu'en luttant pied à pied et en occasionnant de fortes pertes à l'ennemi. Le 19, malgré les vides creusés dans ses rangs, il attaque à nouveau et se couvre encore de gloire. En récompense de la belle conduite du Régiment, le Général commandant la Ve Armée, l'a cité, le 1er mai 1917, à l'Ordre de l'Armée avec le motif suivant :
« Régiment de haute allure qui s'est toujours distingué, en Champagne, à Verdun, et sur la Somme. Dans la bataille du 16 avril, sous les ordres du Lieutenant-colonel REBOUL, a marché sous un violent tir de barrage, sans se ralentir, dans un terrain particulièrement difficile. A manœuvré sous le feu et, insensibles aux pertes, atteint ses objectifs sur lesquels jours et nuits, il s'est cramponné".


Il est à nouveau blessé le 8/11/1917.
De retour au 42e RI le 4/04/1918 il est évacué pour intoxication le 25/05/1918.
Il revient au régiment le 10/08/1918.
Il est tué le 15/10/1918 aux combats sous Roulers en Belgique.
Il a été décoré de la croix de guerre.

 
Historique 42e Régiment d'infanterie

2e OFFENSIVE DES FLANDRES
Prise de Roulers. — Le 22 septembre, le Régiment est enlevé par voie ferrée et transporté dans la région de Saint-Omer. Par une série d'étapes extrêmement pénibles, en raison du mauvais état des routes et des pluies continuelles, il se rapproche peu à peu de la région Est de Langemarck où il est engagé le matin du 14 octobre. C'est au 42e qu'échoit la lourde mission d'attaquer de front la ville de Roulers. En quelques heures, le Régiment a brisé la résistance ennemie, enlevé d'assaut les blockhaus bétonnés et les mitrailleuses qui s'opposaient à son avance et pénétré dans la ville dont les carrefours minés sautent ; il s'est, avant la fin du jour, établi en lisière est de la localité, ayant capturé 5 canons et une centaine de prisonniers. Il a délivré plus de 2000 civils qui vivaient depuis 4 années sous la domination germanique. Cette nouvelle victoire vaut au Régiment une citation à l'Ordre de la VIe Armée, conçue en ces termes :
 « Le 14 octobre 1918, sous le commandement du Lieutenant-colonel REBOUL, a attaqué de front les redoutables organisations ennemies à l'ouest de Roulers, s'en est emparé, a pénétré dans la ville et en a fait la conquête. A capturé plus de 100 prisonniers, pris 5 canons et un matériel considérable, désamorcé un grand nombre de mines prêtes à exploser et délivré une population de plus de 2000 habitants."


Roulers