Illiat
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BOUCHY Claude


Ses origines
 

Claude BOUCHY est né le 6/11/1895 à Illiat au hameau de la Borne.
Il avait un frère jumeau Joseph.
Son père Claude avait 39 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née VERNATON avait 30 ans.
 




 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude BOUCHY mesurait 1.65 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Illiat 1906 - Hameau de la Borne -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.

Son frère jumeau Joseph se marie le 6/12/1920 à Illiat avec Antoinette BOURGEOIS.
Henri Jean né le 12/09/1898 jumeau de Marie Henriette décède à Illiat le 25/01/1926.
Marie Henriette soeur jumelle née le 12/09/1898 mariée le 13/12/1929 avec Jean Marie DESPLANCHE; décédée à Illiat le 16/01/1983.
 

La guerre

Claude BOUCHY est incorporé le 16/12/1914 au 5e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 21e BCP le 26/05/1915 puis au 8e BCP le 28/04/1916 et enfin au 56e BCP le 31/07/1917.
Il est tué le 14/10/1918 à Hooglede (Belgique)

56e bataillon de chasseurs à pied

dont extraits :

La Belgique.
La 77e Division eut l'honneur de continuer cet effort magnifique. Le 56e eut le beau 'rôle. Le 14 octobre, par un brouillard intense, il attaqua avec un brio remarquable. Parti à la course à travers les abris et les derniers fils de fer allemands, il escalada la crête sans souffler et dépassa le village d'Hooglede.
Il avança ainsi, en rase campagne, s'aventurant en flèche à 4 kilomètres à l'intérieur des lignes ennemies, à 1500 mètres en avant de nos troupes. A 8 heures, il atteignit Gitsberg au bout de la crête et décida du succès de la journée en faisant plus de quatre cents prisonniers.
Pendant plusieurs jours l'avance fut foudroyante.
Les chasseurs s'installaient tantôt dans les maisons aux toits rouges auprès de bons feux, tantôt derrière les haies ou les talus pour rechercher le contact du boche et s'élancer à l'aube. Le jour, ils marchaient lentement pendant de longues heures, les cavaliers patrouillaient.