Illiat
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CORMORECHE Claude


Ses origines
 

Claude CORMORECHE est né le 20/06/1889 à Illiat au hameau de Trève le Vo.
Son père Jean avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Benoite née SEGUIN avait 23 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude CORMORECHE mesurait 1.63 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Illiat 1901 - Les Rollets -



Antoine né le 9/06/1887 à Saint Etienne sur Chalaronne décédé à Chasse sur Rhône le 5/12/1956.
Jean Louis né le 1/10/1892 à Illiat et décédé le 29/03/1965 à Illiat.
Jeanne Marie née le 13/08/1897 mariée le 30/04/1954 avec JOHANNEL Elie.
Jean Marie né le 4/08/1899 à Illiat marié le 28/05/1924 à Cormoranche sur Saône avec Jeanne Mathilde LOUP; décédé le 2/10/1975 à Macon.


Recensement Illiat 1906 - Les Rollets -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur.
Claude CORMORECHE est incorporé le 1/10/1910 au 23e RI.
Il est libéré le 25/09/1912.
 

La guerre

Claude CORMORECHE est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 9/08/1914 à Pfastatt Lutterbach.

Il est inhumé à la Nécropole nationale 'Altkirch'(68 - Haut-Rhin, France) ossuaire 1

Débarqué à Remiremont le 2 août, puis concentré à Saulxures-sur-Moselotte en réserve de secteur, le Régiment participa tout d'abord à l'opération brusquée tentée par le 7e C. A. sur Mulhouse dès les premiers jours de la guerre.
Le 7 aout, à 4 h. 30 du matin, le 23e avant-garde de la colonne de gauche de la 41e D.I., franchit la frontière au col d'0deren et descend dans la vallée de la Thur. A 7 h. 40, il se heurte à Felleringen à quelques détachements ennemis, puis, après avoir fait sa jonction avec la colonne qui descend du col de Bussang, il poursuit sa marche par Wesserling jusqu'à Bischwiller, refoulant des arrière-gardes ennemies qui, après avoir opposé quelque résistance, se dérobent en chemin de fer.
Le 8 août, la marche sur Mulhouse est reprise. Avant-garde de la colonne de droite de la 41e D.I., le 23e, marche par Thann et Lutterbach et occupe dans la. soirée les faubourgs ouest de Mulhouse, tandis que, sur sa droite, la 14e DI. occupe la ville même.
Le Régiment, stationné à Lutterbach (2e bataillon) et à Altschoss (3e bataillon) est couvert, face au nord, par un bataillon aux: avant-postes (1er bataillon), sur le front Illzach, Pfastatt et Richwiller. L'opération semble avoir réussi, l'ennemi n'a pas oppose jusqu'à présent da résistance sérieuse, mais ce n'est là qu'une feinte et la riposte est proche.

Elle se produit brutale dès le lendemain. Sur le front du 23e R.I., l'ennemi attaque en force le 9 août, à partir de 17 heures. Appuyés par une puissante artillerie, les Allemands portent successivement leur effort sur Illzach sur Pfastatt et sur Richwiller.
Malgré une magnifique résistance prolongée pendant trois heures et au cours de laquelle les 2e et 9e compagnies sont presque totalement anéanties, les avant-postes (1er bataillon renforcé de la 9e compagnie) sont débordés et refluent sur la position de Lutterbach, devant laquelle l'ennemi s'arrête enfin à 21 heures.
Sur notre droite, à la suite d'un combat très pénible, la 14e DI. ayant été également refoulée, il faut gagner du champ pour se reformer.
L'ordre de retraite parvient au Régiment pendant 1a nuit du 9 au 10 ; il est exécuté le 10 à partir de 1 h. 30, heure à laquelle Lutterbach est évacué à l'insu de l'ennemi.