Illiat
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GUILLON Jean


Ses origines



Jean GUILLON est né le 24/09/1894 à Grièges au hameau de Hautes Corcelles.
Son père Jean Claude avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Antoinette née DESCHER avait 29 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean GUILLON mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.

 

Sa vie avant la guerre


Recensement Illiat 1906 - hameau de Belhomme -


 

 - Emile né le 28/09/1884; se marie à Illiat le 28/12/1934 avec Marguerite PLATTIER.
 - Claudius né le 24/09/1886.
 - Jean Marie né le 20/09/1889.
 - Eugène (Nicolas ?) né le 11/12/1899; se marie à Garnerans le 27/11/1926 avec Benoite ROLLIN; décède le 17/12/1955 à Grièges.
 - Marie (Mathilde ?) née le 18/03/1901; se marie à Illiat le 22/04/1927 avec Louis MARGUIN; se remarie le 11/01/1939 à Pont de Veyle; décède à Cruzilles le 23/12/1947.
 - Pierre né le 7/04/1902; se marie le 22/11/1929 avec Jeanne Louise BAS.

A Cruzilles ils vécurent au hameau de la Grolière.
A l'Abergement Clémenciat ils vécurent au hameau de Bramafan.
Au moment du conseil de révision Jean GUILLON exerçait le métier de cultivateur à Illiat.

 

La guerre

Jean GUILLON est incorporé le 1/09/1914 au 60e RI.
Il passe au 42e RI le 22/09/1915.
Il passe au 44e RI le 28/09/1915.
Il est fait prisonnier en avril 1916; il est interné à Friedrichsfeld.
Il est signalé , sur une liste officielle allemande, comme étant décédé le 23/01/1918 au lazaret Saint Joseph à Elberfeld.
Il est inhumé sur le lieu.

44e régiment d'infanterie.

dont extraits :

Le 13 avril, après une période de repos au cours de laquelle il est occupé à des travaux dans la région de Toul, le régiment remonte à Verdun, dans l'eau et la boue glacée du secteur de Damloup. Des bombardements d'une violence inouïe lui causent de lourdes pertes ; le froid et la neige sévissent comme en plein hiver et augmentent les vides dans les unités. L'organisation du terrain n'en est pas moins conduite d'arrache-pied et, grâce à sa vigilance, le 44e enlève à l'ennemi toute velléité d'attaque. Il réussit même plusieurs coups de main et finit par dominer nettement l'infanterie adverse. Le 27 avril, le régiment est relevé.