Jassans Riottier
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BADEZ Pierre Camille
BARATIN Antonin
BARNY Henri
BELTON Henri Joseph
BERGERON Jean Antoine
BERITON Joseph Désiré
BERNE Jean Marie Joseph
BRUN Jean François
CALTON Marie Joseph
CHABERT André
CHAMBARD Antoine
COLLET André
CURTET Pierre
du VERNE Louis Albert
FAVROT François
HUMBERT Jean
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MICHON Claude
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MORAND Claude
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PATIN Antoine
PEDUZZI Philippe
PERÊME Edouard
PERRIER François
PERROCHET Charles
THIBAUD Marius
THIVENT Jules
VOLANT Jean


 

 

BERNE Jean Marie Joseph


Ses origines

Joseph BERNE est né le 15/09/1882 à Montluel.
Son père Jean Marie avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née BRIEL avait 23 ans.
Ses parents se sont mariés à Saint Jean de Thurigneux le 3/12/1881.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph BERNE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux et les yeux brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Montluel 1891 - Romanèche Bramafan -

Au moment du conseil de révision Joseph BERNE était étudiant.
Sa mère était décédée.
Il est ajourné en 1903 et incorporé le 16/11/1904 au 133e RI.
Il est nommé caporal le 16/05/1905 et libéré le 16/06/1906.
Il s'installe à Jassans en 1908 au hameau de Riottier.



Recensement Jassans 1911 - Devay -



Liste électorale Jassans 1914

La guerre

Joseph BERNE est mobilisé le 3/08/1904 au 133e RI.
Il est nommé sergent le 15/10/1914.
Il disparait le 13/09/1916 à Bouchavesnes (Somme).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 12/04/1921.
Il a été cité à l'ordre du régiment pour des faits de bravoure.

Historique du 133e RI

dont extraits : Brusquement, le 11, le colonel avertit le capitaine Martin par ces mots sibyllins, mais convenus : « Jules est guéri ; il reviendra demain », que l'attaque était fixée au 12. La brigade Messimy, renforcée par le 44e et le 133e, devait enlever le bois Mairières, puis fixer l'ennemi de front dans Bouchavesnes, tandis que, à droite, la 66e division (174e R. I.), et à gauche le Ier corps, déborderaient le village pour le faire tomber. Tel était le plan que les événements modifièrent. Les bataillons désignés pour l'assaut étaient : à gauche, le 28e bataillon de chasseurs (commandant Coquet) ; au centre, le 2e bataillon du 44e (commandant Mathieu) ; à droite, le 3e bataillon du 133e (capitaine Martin). Les 6c et 27e bataillons alpins devaient suivre le 28e. Le 2e bataillon du 13 3e, avec les deux autres bataillons du 44e, était maintenu en réserve.

Le 2e bataillon du 44e vint s'intercaler, dans la nuit du 11 au 12, entre le 28e alpins et le bataillon Martin (3e du 133e). Ce dernier dut se resserrer à droite pour lui faire place. Les niches précaires qui existaient, creusées dans un talus, ne pouvaient pas suffire à abriter les effectifs denses de l'attaque. On avait prévu la création de parallèles de départ. Mais, afin de déjouer la contre-préparation ennemie, qui semblait réglée depuis plusieurs jours sur la crête dite des Observations, en arrière des véritables emplacements de départ, il avait été décidé d'attendre la dernière nuit pour creuser ces parallèles : ainsi l'ennemi n'aurait pas le temps de faire son réglage. Le terrain, assez friable dans le petit vallon d'où partirait le bataillon, permit de travailler assez vite. Il s'agissait de faire ces parallèles à la fois pour le bataillon et pour les camarades du 44e qui n'arriveraient qu'à la fin de la nuit. Il n'y avait pas de temps à perdre. Dès la chute du jour, pendant que des corvées allaient chercher les vivres et l'eau — car il fallait amener toute l'eau de plusieurs kilomètres à l'arrière -, pendant que les brancardiers relevaient les blessés — l'ennemi avait intensifié sa contre-préparation pendant la journée du 11, le 3e bataillon se mit d'arrache-pied à l'ouvrage.