CHAMBARD Antoine Benoit
Ses origines
Antoine CHAMBARD est né le 25/05/1880 à Savigneux.
Son père
Charles avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Suzanne née CHAGNEUX avait 38 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine CHAMBARD mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris foncé.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision Antoine CHAMBARD exerçait le métier de
cultivateur à Savigneux.
Il est incorporé au 11e régiment de chasseurs le 15/11/1901.
Il est libéré le 22/09/1904.
Antoine CHAMBARD se marie le 20/11/1909 à Saint Trivier sur Moignans
avec Françoise LONGEFAIT demeurant à Saint Trivier sur Moignans et née à
Valeins le 28/07/1885 (décédée à Belleville le 1/12/1971).
Il réside à Jassans puis en mai 1910 il est à Savigneux au hameau de la
Place.
Recensement Savigneux 1911 - La Place -
La guerre
Antoine CHAMBARD est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 170e RI le 1/07/1916.
Il est porté disparu le 12/09/1916; blessé au nord de Cléry (Somme).
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Historique du 170e RI. |
dont extraits : Le 170e tient le secteur de la Pompelle jusqu'au
11 Juillet. Appelé à prendre part aux grandes batailles de Picardie,
sous le commandement du Colonel LAVIGNE-DELVILLE, il occupe le 11 Août
le secteur entre la route de Curlu à
Cléry, et la Somme, à
hauteur de la ferme Monacu. Le 12, il reçoit l'ordre d'attaquer les deux
lignes de tranchées allemandes et de conquérir, comme objectif
définitif, la tranchée Heilbronn. Le signal d'attaquer est donné à
17h.15 ; l'élan général est admirable. L'ennemi résiste, mais rien
n'arrête la vague d'assaut. A 17 h. 30, après un corps à corps furieux,
l' objectif est atteint. En 15 minutes, le Régiment avait franchi les
900 mètres qui le séparaient de son objectif, faisant 250 prisonniers
valides, dont 4 officiers.
Le 12 Septembre, dans ce même secteur, le 170e est chargé de s'emparer
de la tranchée des Berlingots et de la tranchée de Van. A l'heure H, les
troupes se lancent à l'assaut avec une ardeur accrue par l'impatience de
longues journées passées sous le bombardement. Malgré les tirs de
barrage de l'artillerie ennemie, l'objectif est atteint en quelques
minutes; les Allemands laissent entre nos mains 150 prisonniers.
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