PATIN Antoine
Ses origines
Antoine PATIN est né le 9/06/1888 à Jassans.
Son père Jean Claude avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Fanchette née SORDET avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antoine PATIN mesurait 1.67 m; il avait les cheveux brun et les yeux
châtain.
Sa vie avant la guerre
Recensement Jassans 1896 - Le bourg -
- Louis né à Jassans le 8/07/1886; marié à Frans le 5/03/1910 avec
Catherine BRANCIOT; a reçu la Croix de guerre et a été nommé adjudant;
décédé à Frans le 28/10/1966.
- Claude né le 27/02/1890 à Jassans; a reçu la Médaille militaire et la
Légion d'honneur; marié à Beauregard le 23/09/1916 avec Louise Jeanne
LARGE: décédé le 7/04/1956 à Beauregard.
- Marius né à Jassans le 24/03/1895; décédé au pénitencier militaire de
Casablanca le 13/10/1919.
Au moment du conseil de révision Antoine PATIN exerçait le métier de
teinturier à Lyon Monchat.
Ses parents résidaient à Jassans.
Antoine PATIN se marie le 6/02/1909 à Trévoux avec Antoinette RICHE
tisseuse en soie demeurant et née à Trévoux le 18/06/1888.
Il est incorporé au 22e RI à compter du 8/10/1909.
Il est libéré le 24/09/1911 et s'installe à Trévoux.
Sa mère décède à Jassans le 27/08/1912.
Le couple a eu un fils Henri François né à Trévoux le 3/11/1910; marié
le 14/01/1939 à Lyon 6e avec Aimée Hermine CASEAUX; décédé le 14/04/1975
à Lyon 7e.
Liste électorale Jassans 1914.
La guerre
Antoine PATIN est mobilisé le 2/08/1914 au 23e RI 11e compagnie.
Il est nommé caporal le 26/02/1915 puis sergent le 11/06/1915.
Il est tué à l'Hartmannswillerkopf le 1/01/1916.
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Historique du 23e RI |
dont extraits : Dès le lendemain, et malgré l'intensité du
bombardement, l'organisation défensive de la nouvelle ligne est
entreprise.
Mais l'ennemi n'a point encore renoncé à nous chasser de l’Hartmann ; le
30 décembre, il prononce, sur le front du 3e bataillon, deux violentes
attaques que la 11e compagnie arrête net. Le 1er janvier 1916, les
Allemands attaquent sur tout le front du Régiment et sur celui tenu plus
à droite par des compagnies de chasseurs (région du Faux-Silh). Sur le
front du 23e les positions sont intégralement maintenues, mais les
chasseurs sont débordés à notre droite qui se trouve bientôt dans une
situation critique. La 11e compagnie, menacée d'encerclement, doit se
reporter un peu en arrière ; elle arrête net les progrès de l'ennemi
devant la tranchée de 2e ligne. Dans la nuit du 1er au 2, cette
compagnie repart, avec une ardeur magnifique, à la contre-attaque
ordonnée par le Commandement et reprend tout le terrain qu'elle avait dû
céder.
Mais cette lutte opiniâtre et sans répit à épuisé le Régiment qui n'a
pas perdu moins de 24 officiers et de 907 hommes, depuis le 20 décembre.
La relève est prescrite pour l'ensemble du corps; elle s'effectue
progressivement du 2 au 13 janvier. A cette dernière date, le régiment
est regroupé à Saint-Dié, où il est mis au repos pour se recompléter et
se réorganiser.
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