Jassans Riottier
(Accueil)
BADEZ Pierre Camille
BARATIN Antonin
BARNY Henri
BELTON Henri Joseph
BERGERON Jean Antoine
BERITON Joseph Désiré
BERNE Jean Marie Joseph
BRUN Jean François
CALTON Marie Joseph
CHABERT André
CHAMBARD Antoine
COLLET André
CURTET Pierre
du VERNE Louis Albert
FAVROT François
HUMBERT Jean
HUMBERT Jean Marie
MALLET Claudius
MASSON François
MAZUIR Félix
MICHEL Claude
MICHON Claude
MONNET Charles
MONNIER Joseph
MONTAGNIER Hugues Claude
MORAND Claude
MOREL Joseph
PATIN Antoine
PEDUZZI Philippe
PERÊME Edouard
PERRIER François
PERROCHET Charles
THIBAUD Marius
THIVENT Jules
VOLANT Jean
|
DU VERNE Louis Marie Albert
Ses origines
Louis Marie Albert DU VERNE est né le 19/11/1894 à Fareins au hameau de
La Praye.
Son père Louis avait 37 ans et était rentier.
Sa mère
Félicie Cécile Berthe Marie née BOUCHET avait 22 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Louis Marie Albert DU VERNE mesurait 1.71 m; il avait les cheveux
châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Jassans 1906 - Le bourg -
- Paul Marie né le 1/10/1893 à Fareins; né le 24/09/1918 à Apremont (Cher)
avec Louise Marguerite Marie Josèphe DU VERNE.
-
Madeleine née en 1896
-
Marie Jean Guy né en 1898.
- Marie Jean Baptiste né à Jassans le 17/10/1903
Au moment du conseil de révision Louis Marie Albert DU VERNE était
étudiant.
La guerre
Louis Marie Albert DU VERNE est engagé volontaire pour 8 ans le
12/08/1914 à la mairie de Nevers au titre de l'Ecole Spéciale militaire
de Saint Cyr affecté au 13e RI.
Il est nommé caporal le 5/11/1914.
Il est nommé sous lieutenant à titre temporaire pour la durée de la
guerre le 5/12/1914.
Il est tué le 1/07/1916; il était alors affecté au 37e RI.
Il est inhumé au potager de Suzanne (Somme).
|
Historique du 37e régiment d'infanterie |
Après huit jours passés à Lisle-en-Rigault, le régiment s’embarqua à
destination de la Somme. Il sortait du secteur de Verdun, très éprouvé
par la bataille, mais couvert de gloire par sa belle attitude dans une
série de durs combats défensifs. Il allait être appelé à donner à brève
échéance toute la mesure de sa valeur offensive dans la première phase
de la bataille de la Somme (1er - 6 juillet 1916. Arrivé à
Ailly-sur-Noye, le régiment alla cantonner à Bussy lès poix, Fresnois,
Quevauvillers, où il resta un mois consacré à réorganiser ses unités
fortement épuisées à Verdun, à rétablir leur cohésion et à étudier les
modifications apportées aux méthodes de combat par l’expérience des
dernières attaques. Le 1er juin, le régiment releva les Anglais entre le
village d’Éclusier, sur la Somme, et le moulin de Fargny. Le 20e C.A.
tout entier montait en ligne pour prendre part à l’attaque qui allait
être menée par ces superbes troupes que quelques mois auparavant, les
Allemands avaient pensé anéanti sous les ruines de Verdun. Cette
offensive inattendue d’une armée qu’ils croyaient abattue, fut pour eux
le plus dur des réveils. Pendant un mois dans les tranchées, le régiment
prépara lui-même son terrain d’attaque au prix de pénibles travaux de
nuit, sous le feu, exposé à toutes les réactions de l’ennemi au cours de
la préparation d’artillerie. Et cependant la fatigue, les veilles
prolongées, une tension d’esprit incessante ne surent ébranler le moral
merveilleux des hommes, pas plus d’ailleurs que la connaissance des
grandes difficultés qu’ils savaient les attendre dans leur zone
d’action. L’attaque devait comprendre deux phases distinctes : Le
premier jour, le régiment avait pour mission de s’emparer de la première
position allemande, entre la route de Péronne au nord et la Somme au
sud. Il devait enlever trois lignes de tranchées successives et, en fin
d’attaque, atteindre le Crucifix, la carrière d’Eulenbourg et la lisière
est de Curlu. Les 2e et 3e bataillons devaient attaquer en première
ligue, le 2e au nord de la carrière d’Eulenbourg, le 3 e au sud.
La préparation d’artillerie commença le 24 juin. L’attaque, se déclencha
le 1er juillet, à 7h30. Un brouillard intense empêchant l’ennemi de voir
nos vagues d’assaut, ses tirs de barrage n’eurent lieu que quelques
minutes après notre départ, lorsque nous avions déjà atteint les
tranchées Gallieni, du Vilebrequin, du Chapeau de Gendarme et du Marais.
Sur toutes ces tranchées, la préparation d’artillerie avait été
complète, elles étaient bouleversées. Malheureusement, il n’en avait pas
été de même sur le village de Curlu dont la résistance coûta des pertes
très lourdes au 3e bataillon. Arrivé aux lisières de Curlu à 8 heures,
ce bataillon avait progressé à la grenade jusqu’à l’église. Mais là,
soudain, les portes des granges s’ouvrent et un feu de mitrailleuses
très violent fauche nos hommes. En même temps, une contre-attaque,
partie de la lisière est, oblige nos compagnies à se replier jusqu’à
l’entrée du village en disputant le terrain pied à pied. Le capitaine
ESSLING, les lieutenants DU
VERNE et LAMOTHE sont tués, les sous-lieutenants BELIN, PASQUIER,
EHRMANN, DUBET sont blessés, 200 hommes sont mis hors de combat.
|