Jassans Riottier
(Accueil)
BADEZ Pierre Camille
BARATIN Antonin
BARNY Henri
BELTON Henri Joseph
BERGERON Jean Antoine
BERITON Joseph Désiré
BERNE Jean Marie Joseph
BRUN Jean François
CALTON Marie Joseph
CHABERT André
CHAMBARD Antoine
COLLET André
CURTET Pierre
du VERNE Louis Albert
FAVROT François
HUMBERT Jean
HUMBERT Jean Marie
MALLET Claudius
MASSON François
MAZUIR Félix
MICHEL Claude
MICHON Claude
MONNET Charles
MONNIER Joseph
MONTAGNIER Hugues Claude
MORAND Claude
MOREL Joseph
PATIN Antoine
PEDUZZI Philippe
PERÊME Edouard
PERRIER François
PERROCHET Charles
THIBAUD Marius
THIVENT Jules
VOLANT Jean
|
VOLANT
Jean Marie
Ses origines
Jean Marie VOLANT est né le 26/06/1880 à Argis.
Son père Louis avait 26 ans et était instituteur.
Sa mère Marie Alexandrine née FODERE avait 29 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie VOLANT mesurait 1.66 m; il avait les cheveux et les yeux
châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Jean Marie VOLANT avait 2 frères :
- Louis François Alexandre instituteur né à Ordonnaz le
16/07/1878; lieutenant de réserve il a reçu la légion d'honneur; a vécu
à Ronno (Rhône).
- Gontrand chapelier né à Argis le 14/01/1882; marié à Lyon (3e) le
22/02/1906 avec ROSSET Louise-Judith - décédé à Lyon (7e) le 10/05/1954.
Au moment du conseil de révision Jean Marie VOLANT exerçait le métier de
typographe.
Sa mère était décédée le 4/02/1897 à Jassans à l'age de 46 ans.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 17/07/1900 à la mairie de Bourg
au titre du 1er régiment d'artillerie de marine.
Il passa au 8e régiment d'infanterie coloniale le 29/01/1902.
Il passe à la section de secrétaire d'Etat major le 29/01/1902.
Il est nommé caporal le 1/06/1903.
Libéré il s'installe à Villefranche au 53 rue de Thizy.
Jean Marie VOLANT se marie à Jassans le 12/09/1903 avec Claudine GONNOT
demeurant et née à Villefranche le 3/01/1885.
Recensement Villefranche 1906 - 53 rue de Thizy -
Recensement Jassans 1906 - le bourg -
- Paul Louis Marius né le 5/02/1905 à Villefranche.
En 1908 il est au 38 quai de Vaise à Lyon et en mai 1913 il est
typographe et réside au 19 avenue Félix Faure.
Recensement Lyon Avenue Félix Faure 1921.
La guerre
Jean Marie VOLANT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 54e RTI le 14/10/1914.
Il passe à la 7e section de secrétariat d'Etat major le 25/01/1916 puis
à la 20e section de secrétariat d'Etat major le 5/05/1916.
Il est nommé sergent le 8/11/1916 et est affecté au 44e RI 8e compagnie le
10/11/1916.
Il décède le 16/04/1917 à l'est de la
ferme du Godat sur la commune de
Cauroy les Hermonville.
Il est inhumé à l'ouvrage de Belgrade.
|
Historique du 44e RI |
dont extraits : Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe
les parallèles de départ du secteur du
Godat qu'il a organisées
en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a
pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le
nord. Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7
kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position
étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et
des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi
de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une
artillerie nombreuse a encore récemment renforcées. Le 16 avril, à 6
heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à
l'assaut.
Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la
deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le
commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première
position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la
mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à
gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de
stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste
là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le
martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne
cède pas un pouce. Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite,
constamment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine
ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur,
une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon
et, avec quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison
avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière
; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en
action. Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4
kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon
ARLABOSSE s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de
lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des
effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4
kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN. Une forte
contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est
prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une
meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé
s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours,
et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16 avril donne au
régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus
de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5
batteries d'artillerie de divers calibres. Cette bataille vaut au 44e sa
deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère le droit au port
de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.
|