Jassans Riottier
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VOLANT Jean


 

 

VOLANT Jean Marie


Ses origines

Jean Marie VOLANT est né le 26/06/1880 à Argis.
Son père Louis avait 26 ans et était instituteur.
Sa mère Marie Alexandrine née FODERE avait 29 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie VOLANT mesurait 1.66 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre

Jean Marie VOLANT avait 2 frères :

 - Louis François Alexandre instituteur né à Ordonnaz le 16/07/1878; lieutenant de réserve il a reçu la légion d'honneur; a vécu à Ronno (Rhône).
 - Gontrand chapelier né à Argis le 14/01/1882; marié à Lyon (3e) le 22/02/1906 avec ROSSET Louise-Judith - décédé à Lyon (7e) le 10/05/1954.

Au moment du conseil de révision Jean Marie VOLANT exerçait le métier de typographe.
Sa mère était décédée le 4/02/1897 à Jassans à l'age de 46 ans.
Il est engagé volontaire pour 3 ans le 17/07/1900 à la mairie de Bourg au titre du 1er régiment d'artillerie de marine.
Il passa au 8e régiment d'infanterie coloniale le 29/01/1902.
Il passe à la section de secrétaire d'Etat major le 29/01/1902.
Il est nommé caporal le 1/06/1903.
Libéré il s'installe à Villefranche au 53 rue de Thizy.
Jean Marie VOLANT se marie à Jassans le 12/09/1903 avec Claudine GONNOT demeurant et née à Villefranche le 3/01/1885.


Recensement Villefranche 1906 - 53 rue de Thizy -


Recensement Jassans 1906 - le bourg -

 - Paul Louis Marius né le 5/02/1905 à Villefranche.


En 1908 il est au 38 quai de Vaise à Lyon et en mai 1913 il est typographe et réside au 19 avenue Félix Faure.


Recensement Lyon Avenue Félix Faure 1921.

La guerre

Jean Marie VOLANT est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 54e RTI le 14/10/1914.
Il passe à la 7e section de secrétariat d'Etat major le 25/01/1916 puis à la 20e section de secrétariat d'Etat major le 5/05/1916.
Il est nommé sergent le 8/11/1916 et est affecté au 44e RI 8e compagnie le 10/11/1916.
Il décède le 16/04/1917 à l'est de la ferme du Godat sur la commune de Cauroy les Hermonville.
Il est inhumé à l'ouvrage de Belgrade.

Historique du 44e RI

dont extraits : Dans la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles de départ du secteur du Godat qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord. Son objectif final est la grande route de Reims à Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de départ. Il est défendu par une première position étayée de points d'appui solides, par trois positions intermédiaires et des bois organisés ; plus de deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de pousser jusqu'à la perfection ses lignes de défense, qu'une artillerie nombreuse a encore récemment renforcées. Le 16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut.
Le lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après, grièvement blessé sur la deuxième ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le commandement. A peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la première position du Bois-en-Potence où son chef, le commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le dépassent. Le bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du Bois-Séchamp, mais il est obligé de stopper, le mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste là, toute la journée, à de furieuses contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce. Le 2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées intermédiaires, la voie ferrée de Reims à Laon et, avec quelques éléments du bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde les bois de la Grande-Tournière et de la Grande-Navière ; il s'en empare en même temps que des batteries allemandes encore en action. Mais la situation est critique. Cette progression rapide de 4 kilomètres laisse le flanc gauche découvert. Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise hâtivement, le bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4 kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN. Une forte contre-attaque ennemie se déclanche, un léger mouvement de repli est prescrit pour permettre à la division de se rallier et d'offrir une meilleure résistance. Sur cette nouvelle position, le régiment éprouvé s'installe, soutient vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la poussée de l'ennemi. La journée du 16 avril donne au régiment 550 prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30 mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5 batteries d'artillerie de divers calibres. Cette bataille vaut au 44e sa deuxième citation à l'ordre de l'armée, qui lui confère le droit au port de la fourragère aux couleurs de la Croix de Guerre.