Laiz
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ALBAN Claude Benoit
BODILLARD Gaston
BOUCHY François
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CARRUGE Joseph
CHATELET Pierre
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CHAUDY Henri Joseph
DARBON Jean Baptiste
DIOCHON Joseph
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GATHERON Benoit
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GUILLERMIN Antoine
JARAVEL Alexandre
LARDON Jean C Benoit
LOUP FOREST Jean Claude
MORIER Jean Marie
MORIER P Jean Marie
PAQUET Jean Claude
TRANCHANT Jean Marie
VERNATON J P Benoit
VOLLAND Marius
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BODILLARD Pierre Jules Gaston
Ses origines
Gaston BODILLARD est né le 3/09/1893 à Laiz au hameau de Mons.
Son père Pierre Jules François avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née BOLACHON avait 23 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Gaston BODILLARD mesurait 1.78 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Laiz 1901 - Hameau de Mons -
Recensement Laiz 19011 - Hameau de Mons -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier d'agriculteur à
Laiz.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 26/11/1913.
La guerre
Gaston BODILLARD est blessé lors des combats du 25 - 29/09/1915 en
Champagne.
Il a été porté disparu dans un premier temps.
Il décède le 30/12/1915 à l'hôpital complémentaire 11 à Agen suite à ses
blessures de guerre.
Extraits J M O du 44e RI
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Fiche matricule de Gaston BODILLARD. |
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Historique du 44e RI |
dont extraits :
Le 16 août, la 14e division (général CREPEY) est transportée en
Champagne et prend position au nord de Jonchery-sur-Suippes. Cette
région va devenir un secteur d'attaque et, pendant un mois, le 44e
travaille de jour et de nuit à l'organisation du terrain.
L'attaque de la 4e armée est fixée au 25 septembre. Le premier objectif
du 44e a un front de 500 mètres ; il est constitué par un centre de
résistance, solidement organisé, sur une ride des plateaux crayeux de
Champagne. Trois et parfois quatre lignes de tranchées soutiennent
immédiatement la défense avancée. La préparation d'artillerie a fait
trois brèches reconnues dans les réseaux barbelés, sur la droite. Elle a
été moins efficace sur la gauche. A 9 h.15, le régiment, dans un ordre
parfait, s'élance à l'assaut ; mais les premières vagues du bataillon de
gauche sont immédiatement fauchées par les rafales des mitrailleuses et
les tirs de barrage. Le commandant DUMÉNIL et la plupart des officiers
tombent. Obéissant encore à l’impulsion qui venait de leur être donnée
par les chefs disparus, les unités progressent quand même, réussissent à
entamer les réseaux, atteignent les lignes de soutien. Le bataillon de
droite, malgré la mort héroïque de son chef, le commandant ALLÈGRE,
avance rapidement et enlève toute la position. Mais il doit stopper en
raison de l'arrêt des éléments voisins et, jusqu'au soir, le combat se
poursuit à la grenade et à la baïonnette. Le fortin et les flots de
résistance sont réduits au cours de la nuit. Le 26, à 5 heures, le
colonel rassemble les débris de ses deux bataillons et se met à leur
tête : c'est l'avance de quatre kilomètres au milieu des sapinières
fortifiées et rapidement enlevées. A 10 heures, les patrouilles de tête
se heurtent à la deuxième position. Les renseignements de reconnaissance
font ressortir la puissance des organisations ennemies : quarante mètres
de réseaux de fil de fer intacts protègent à contre-pente les tranchées
allemandes ; quelques fortins hérissés de mitrailleuses flanquent la
ligne. Le colonel monte rapidement l'attaque, désigne lui-même les
objectifs à ses officiers ; l'assaut est fixé à 14 h.30.
Pour assurer jusqu'au bout son action personnelle, il accompagne la
première vague qui débouche à son signal et franchit d'un bond la crête
derrière laquelle se trouve la position ennemie. A ce moment, une
mitrailleuse allemande dissimulée en avant des fils de fer se révèle
brusquement et s'acharne sur le groupe. Le colonel tombe mortellement
atteint. Tout est fauché à l'entour. Le médecin-chef BEAULIES, averti,
se précipite et n'arrive que pour tomber lui-même frappé d'une balle au
front. Refusant tout secours, le colonel BOUFFEZ encourage de la voix
les vagues d'assaut qui le dépassent. Les éléments d'attaque, la plupart
sous les ordres des sous-officiers, continuent la progression, enlèvent
un centre de résistance et pénètrent dans la ligne ennemie sur plusieurs
points. Pendant quatre jours, ils devaient y résister à toutes les
contre-attaques. Pendant ce temps, le 2e bataillon, engagé le 26 sous
les ordres du général commandant la 28e brigade, enlève entièrement la
deuxième position sur un front de 700 mètres. Malgré la mort de son
chef, le commandant GILQUIN, et la mise hors de combat de presque tous
ses cadres, il s'y maintient en dépit des réactions de l'ennemi jusqu'au
29 septembre. Au cours de cette attaque, le régiment a perdu son colonel
et ses trois chefs de bataillon tués et quarante officiers tués ou
blessés. Il a fait quatre cents prisonniers et s'est emparé de plusieurs
batteries et d'un grand nombre de mitrailleuses.
Tombe BODILLARD à Laiz (source cimetiere-de-france.fr )
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