MORIER Jean Marie
Ses origines
Jean Marie MORIER est né le 20/08/1891 à Saint André de Bagé.
Son père Benoit Marie avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Catherine née CHANAL avait 28 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie MORIER mesurait 1.76 m; il avait les cheveux blond et les
yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Laiz 1906 - Bonnet -
- Pauline née le 5/01/1893 à Saint André de Bagé; mariée à Laiz le
17/05/1919 avec Benoit COCHET; décédée à Pont de Veyle le 18/03/1982.
- Françoise née le 7/02/1899 à Bagé la Ville; mariée le 7/12/1921 avec
Jules PELLETIER; décédée à Prissé (71) le 2/12/1971.
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Céline née à Bagé la Ville le 18/12/1902; mariée le 20/11/1922 avec
François FEVRE; décédée le 23/11/1974 à Bergesserin (71).
- Augusta née le 12/02/1905 à Laiz; mariée à Pont de Veyle le 18/04/1932
avec Jules BERTHIER; décédée le 8/10/1972 à Illiat.
Au moment du conseil de révision Jean Marie MORIER exerçait le métier de
cultivateur à Laiz.
Il a été classé soutien indispensable de famille le 4/09/1912 (son
père est décédé le 30/03/1909).
Il est incorporé à compter du 10/10/1912 au 23e RI.
La guerre
Jean Marie MORIER est blessé le 17/09/1914 à Mandray.
Il est entré au dépôt de convalescence de Bourg le 6/03/1915; vient de
l'hôpital de Pont de Veyle; sorti le 13/04/1915; parti en convalescence.
Il rentre au dépôt le 27/04/1915.
Il passe au 407e RI le 29/09/1915 puis au 274e RI le 12/10/1915.
Il est tué le 19/05/1916 au combat de Vaux Douaumont (Meuse).
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Historique du 274e RI |
Dont extraits :
Dans la matinée du 18 mai, le Régiment, sous les ordres du commandant
ROUSTIC, est embarqué en auto et transporté dans le secteur de Souville,
où il relève, au cours de la nuit, le 415è dans les tranchées de
Leyrisse, Poggi et Driant. En vue de préparer l’attaque du 22, qui doit
aboutir à la reprise, par notre Division, du fort de Douaumont, des
opérations à la grenade sont prescrites aux différents points, où une
avance a déjà été amorcée les jours précédents, parallèlement à la
tranchée de Leyrisse et à la tranchée des Turcs. Nous rencontrons une
forte résistance, mais progressons cependant de quelques mètres. Nous ne
pouvons malheureusement maintenir notre avance, en raison des pertes qui
nous sont infligées par des feux nourris de mitrailleuses.
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