Lurcy
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MONDEZERT Claude


Ses origines


Claude MONDEZERT est né le 15/09/1888 à Lurcy.
Son père Benoit François avait 42 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née QUERELLE avait 34 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude MONDEZERT avait les cheveux brun et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Lurcy 1896 - le bourg -


Recensement Lurcy 1906 - le bourg -


 - Benoit François né à Lurcy le 4/03/1881; marié à Chaneins le 19/05/1911 avec Marie Louise DEPEUPIERRE; décédé à Lurcy le 10/11/1965.
 - Jean Antoine né à Lurcy le 11/10/1896; marié à Lurcy le 13/10/1919 avec Marie LAURENT.

Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé le 8/10/1909 au 133e régiment d'infanterie.
Il est classé dans le service auxiliaire le 20/04/1910 pour rhumatisme musculaire chronique.
Il est libéré le 24/09/1911.


Liste électorale Lurcy 1914.

Claude MONDEZERT était célibataire.
 

La guerre

Claude MONDEZERT est classé au service armé le 21/10/1914 et incorporé le 31/10/1914.
Il passe au 23e RI le 25/04/1915.
Il disparait le 21/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Son décès sera fixé au 28/12/1915 par jugement du tribunal de Trévoux du 24/05/1921.

Son corps a été retrouvé et identifié il a été inhumé au cimetière de Silberloch à Wattwiller (Alsace); tombe 218.

Historique du 23e R I

Dont détails :
"Au premier rang des observatoires vosgiens disputés avec le plus d'acharnement figure le sommet du dernier contrefort des crêtes qui bordent au nord la vallée de la Thur. C'est l'Hartmannswillerkopf ou << Vieil Armand >>, hauteur boisée située à moins de 20 kilomètres de Mulhouse, dont les pentes s'abaissent rapidement sur Cerrnay et Soultz et d'où l'on jouit d'une vue merveilleuse sur toute la plaine de Haute-Alsace.
Accrochés de part et d'autre au flanc de la montagne, Français et Allemands ont livré des combats acharnés pour la possession intégrale du sommet. Le 23e y a participé à l'époque où ces combats avaient acquis leur maximum d'intensité et où la lutte était rendue le plus pénible par la rudesse de la saison (décembre 1915 - janvier 1916).
Dans la soirée du 16 décembre 1915, en effet, le Régiment est enlevé, en chemin de fer, à destination de Bussang ; il passe le col, le 17, et vient cantonner, le même jour, dans la haute vallée de la Thurr, pour prendre part à une attaque que la 66e Division prépare, pour le 21 décembre, sur le sommet même de l'Hartmannswillerkopf.
Le 20 décembre, le 1er bataillon (commandant Gardelle) monte en première ligne, entre le 15e bataillon de chasseurs, à droite, et le 152e R.I, à gauche ; le 21, à 3 h. 45 du matin, la C.H.R., les 2e et 3e bataillons quittent Saint-Amarin et viennent s'installer au Camp Renié, en reserve de Division.
La préparation de l'attaque débute le 21 décembre à 9h 20 ; les Allemands ripostent aussitôt par un tir d'artillerie concentré d'une violence inouïe..... "