Lurcy
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TRINQUE François


Ses origines


François TRINQUE est né le 2/01/1894 à Lurcy au village.
Son père Antoine avait 43 ans et était garde champêtre.
Sa mère Antoinette née GUILLET avait 36 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François TRINQUE mesurait 1.70 m; il avait les cheveux noirs et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Lurcy 1911 - le bourg -

François TRINQUE était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
 

La guerre

François TRINQUE est incorporé le 1/09/1914 au 5e bataillon de chasseurs à pied.
Il disparait le 21/12/1915 à l'Hartmannswillerkopf.
Cette date sera retenue comme date de son décès par le tribunal de Trévoux le 24/08/1921.
 
Bataille du Hartmannswillerkopf

dont extraits :

"Le 21 décembre à 9 heures du matin, l’artillerie française entame un tir de préparation d’une puissance inégalée jusque-là dans ce secteur du front. Plus de 300 pièces d’artillerie et de mortiers déversent près de 25 000 obus pendant plus de cinq heures sur les positions allemandes qui subissent d’énormes pertes. Du côté allemand, ce sont à ce moment-là le 14. Jäger, le R.I.R. 78 et le Ldw. Inf. Rgt. 99 qui occupent les premières lignes. Lorsque les 27e et 28e BCA attaquent le Hirtzenstein vers 14 h 15, les Français ne rencontrent quasiment plus de résistance. Au Rehfelsen inférieur, le 23e RI et le 15e bataillon de chasseurs à pied (BCP) échouent une nouvelle fois dans la tentative de conquérir celui-ci. Par contre, le 152e réussit à prendre les fortins Rohrburg et Grossherzog, tous deux situés entre le sommet et le rocher « Panorama », avant de foncer sans rencontrer beaucoup de résistance jusqu’à l’avant-dernier virage de la route d’acheminement allemande (Serpentinenstrasse). Sur le flanc gauche, d’autres unités du 152e RI et du 5e BCP parviennent également à pénétrer profondément les lignes allemandes. Les Allemands s’attendaient depuis un certain temps déjà à une offensive générale française mais ils sont tout de même terrassés et complètement pris au dépourvu par la violence de celle-ci. Les défenseurs jettent tous les hommes disponibles dans la bataille et parviennent à stopper les Français à seulement 150 m de leur poste de commandement."