Massieux
(Accueil)

ALION François
BLANC Jean
BOURDIN Louis Auguste
BRAZIER François
DEBOUTTIERE Louis Antonin
GIRARD Benoît
JAMBON Jules
PERRAT Jean Marie
PEYRAT Claudius Pierre
RAY Claude Marie Joseph


 

 

PERRAT Jean Marie

Ses origines

Jean Marie PERRAT est né le 2/07/1889 à Massieux au hameau du Vicard.
Son père Jean avait 46 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née NESME avait 43 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie PERRAT mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Massieux 1896 - Le Vicard -

Il avait un frère Jean Claude né en 1879.

Au moment du conseil de révision Jean Marie PERRAT exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 133e RI à compter du 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
 


Liste électorale Massieux 1914.
 

La guerre

Jean Marie PERRAT est mobilisé au 133e RI le 2/08/1914.
Il est blessé le 31/08/1914.
Il décède de ses blessures le 1/09/1914 à l'hôpital d'évacuation n° 31 de Gérardmer.

Historique du 133e RI

dont extraits : Le lendemain, 31 août, les deux bataillons se trouvaient à l'extrême droite de la division qui prit une offensive générale sur le Nord en direction de Saint-Dié. Ils devaient s'emparer de la Tête de Béhouille, pour enlever ensuite Coinches et Rémomeix. Au point du jour, le régiment gravit les pentes de la Tête de Béhouille que l'ennemi avait évacuée pendant la nuit. Mais les chasseurs n'ayant pu, à gauche, prendre Fouchifol, la marche en avant fut arrêtée.
Puis, comme des mouvements ennemis étaient signalés au Nord vers Laveline, les 4% 10e et 12e compagnies s'installèrent à la lisière nord-est du bois de Béhouille, sur une crête dominant les vallées de la Meurthe, de la Fave et de la Morte, et elles repoussèrent dans la matinée une colonne ennemie qui essayait d'atteindre les pentes.
Vers 14 heures on reprit la marche en avant. Les compagnies Laroche, Thierry, Claude, Meurant et Fillon reçurent l'ordre d'enlever Coinches et les hauteurs à l'ouest, mais, pris sous le feu des batteries établies vers Sainte-Marguerite et des mitrailleuses installées sur une hauteur au nord de Coinches, le gros des troupes d attaque ne put déboucher des bois au sud de la Haute-Coinches. La première vague seule continua son mouvement, poussant jusqu'à une haie, à 200 mètres de Coinches. Prise d'ailleurs de face et d écharpe, elle dut aussi se retirer 1. A leur tour, les Boches contre-attaquèrent dans le ravin de Mandray. La fusillade devint de plus en plus violente. Au loin, la bataille redoublait : Saint-Dié et tous les villages avoisinants disparaissaient sous les fumées des incendies.
De tous côtés le canon grondait, ébranlant les échos de la montagne. Au soir, le 22e chasseurs n'ayant pu progresser à gauche, les compagnies d'attaque, très éprouvées et inquiétées par les forces ennemies venant du Nord, se replièrent, et le 3e bataillon alla bivouaquer à la cote 697. Quant au 1er bataillon, il restait à la Tête de Béhouille. La section du lieutenant Girard fut déployée face à la ligne des sentinelles boches et les autres occupèrent en arrière les bois de Béhouille. Le contact était maintenu, mais, nos troupes occupant des positions telles qu'elles ne pouvaient manquer de se fusiller mutuellement, ordre fut donné aux sentinelles et aux patrouilles de ne pas tirer. Lentement le canon se tut, et de partout — sinistre spectacle — le ciel s'éclaira des lueurs rouges des maisons en flammes.
Mais, l'ennemi, dont la veille on voyait à la jumelle les colonnes de renfort arriver par les cols de Saales et de Sainte-Marie, avait occupé pendant la nuit les pentes de la Tête de Béhouille, et le 2 septembre, dès l'aube, il attaqua nos avant-postes. 


Béhouille