DUBIAT Jean Claude
Ses origines
Jean Claude DUBIAT est né le 7/01/1881 à Fareins.
Son père Jean était âgé de 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Louise Madeleine née TOURNASSOUD avait 38 ans.
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Louise Madeleine TOURNASSOUD |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Claude DUBIAT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtains et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1891 - Le Bicheron -
- Claudine Louise née à Fareins au hameau de Bicheron le 10/03/1879;
mariée à Fareins le 5/01/1907 avec Claude BOISSON
- Louis né à Fareins le 2/04/1886; décédé à Fareins le 19/05/1911.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de cultivateur.
Il est incorporé au 2e régiment de zouaves le 15/11/1902.
Nommé soldat de 1ere classe le 1/07/1904 il est libéré le 23/09/1905.
Il se marie le 2/06/1910 à Fareins avec Marie Catherine LAS née à
Fareins le 3/03/1884.
Recensement Fareins 1911 - Le Bicheron -
Recensement Messimy 1911
Marie Catherine LAS décède le 1/04/1911; Jean Claude DUBIAT se
remarie à Fareins le 7/05/1913 avec
Jeanne Marie Anne Thérèse TOURNASSOUD.
Jean Claude DUBIAT aura deux fils Jean André avec Marie Catherine LAS;
Louis Claude avec Jeanne Marie TOURNASSOUD.
- Jean André né à Messimy au hameau des Mouilles le 12/02/1911; marié à
Saint Georges de Reneins le 5/08/1933 avec Marie LAFARGE; décédé à
Villefranche le 23/12/1967.
- Louis Claude né à Messimy au hameau des Mouilles le 30/01/1914; décédé à
Chatillon sur Chalaronne le 7/05/1955.
La guerre
Il est mobilisé le 6/08/1914 au 2e régiment de zouaves.
Il est tué le 23/09/1914 à Quennevières (est de Tracy le Mont) dans
l'Oise.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Fareins.
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Historique 2e régiment de zouaves. |
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Combats de Tracy le Mont |
dont extrait :
Le 20, au matin, le 11e bataillon, sous les ordres du capitaine Tschupp,
et le bataillon Delalande se lançaient à l'assaut le long de la route de
Tracy-le-Mont à Quennevières, sous un feu violent d'artillerie et de
mitrailleuses. La progression fut dure et coûteuse; les Allemands
défendaient le terrain avec opiniâtrété. A la tombée de la nuit, les
deux bataillons avaient cependant avancé de quelques centaines de
mètres.
Le 23 septembre, une attaque générale était ordonnée dans la
direction de Nampcel. La 74e brigade attaquait à la gauche, le 2e
tirailleurs à la droite. Profitant d'un épais brouillard, les 1er et 11e
bataillons s'élancent à l'assaut avec leur ardeur coutumière et
s'emparent sans trop de peine du village de Puisaleine qui leur était
fixé comme premier objectif. Mais, quand ils essayèrent de continuer la
progression sur Nampcel, ils furent accueillis par une avalanche
formidable d'obus de 210 et de 150, qui firent dans les rangs une trouée
sanglante. Impossible d'avancer davantage; on se maintint sur place. A
la tombée de la nuit, comme la 74e brigade n'avait pas pu progresser,
ordre était donné au 2e zouaves de réoccuper ses positions de départ et
de s'y retrancher.
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