Messimy
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GILLET Charles-Emile Georges Raymond
Ses origines
Raymond GILLET est né le 6/01/1892 à Replonges.
Son père Emile avait 26 ans et était instituteur.
Sa mère Marie Aimée née DUCHENE avait 21 ans et exerçait la profession
de modèle.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Raymond GILLET mesurait 1.70 m; il avait les cheveux et les yeux noirs.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier ou licencié.
Sa vie avant la guerre
Sa fiche du conseil de révision indique qu'il était étudiant .
A cette époque il résidait à Berlin (Allemagne) et ses parents Messimy.
Il se marie à Berlin le 7/08/1913 avec Sophie Amelise PASCALI.
Il obtient un sursis d'incorporation en 1913.
Fin 1913 et début 1914 il réside à Nancy (4 rue Kléber).
Il revient à Messimy le 12/07/1914.
Liste électorale Messimy 1914.
La guerre
Il est incorporé le 3/08/1914 au 60e régiment d'infanterie.
Il est nommé caporal le 12/11/1914, sergent le 24/12/1914 et aspirant le
25/12/1914.
Il passe au 42e régiment d'infanterie le 4/02/1915.
Il est tué à Quennevières (Oise) le 16/06/1915.
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Historique du 42e RI |
dont extrait :
AFFAIRE DE QUENNEVIÈRES
Le 6 juin, le Régiment prend part à une attaque victorieuse dirigée
contre les positions allemandes dans la région de Quennevières. Du 6 au
15, il organise le secteur et repousse toutes les contre-attaques
ennemies. La 2e Compagnie, mise le 14 juin à la disposition d'une
Brigade voisine, violemment attaquée, a été citée à l'ordre de la VIe
Armée pour avoir reconquis une portion de tranchée prise la veille par
l'ennemi et résisté à une violente contre-attaque.
Le 16, une nouvelle
attaque de plus grande envergure a lieu dans la même région. A l'heure
fixée, les troupes d'assaut constituées par les 2e et 3e Bataillons du
42e sortent de la parallèle de départ, officiers en tête, et gagnent
leurs objectifs, malgré le feu terrible qui les accueille et les brèches
creusées dans leurs rangs. Malheureusement, à droite et à gauche, les
attaques n'ont pas progressé. Le 42e est accablé par des feux de flanc
et se voit obligé de se replier sur la ligne de départ, laissant sur le
terrain de nombreux cadavres.
Le Général NIVELLE, commandant la 61e Division, constatant l'endurance,
le courage, l'esprit de sacrifice, la valeur guerrière au-dessus de tout
éloge du 42e, s'est déclaré fier d'avoir eu l'honneur de conduire au feu
de si belles troupes et lui a adressé ses hautes félicitations, et
l'expression de sa reconnaissance émue.
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