Messimy
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JUVANON André-Benoit
Ses origines
André JUVANON est né le 17/06/1896 à Fareins aux Franchises.
Son père Philibert avait 40 ans et était cultivateur.
Sa mère Claudine née OVISTE avait 36 ans.
Ses parents se sont mariés à Fareins le 19/11/1883.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
André JUVANON mesurait 1.60 m; il avait les cheveux blonds et les yeux
bleus.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Fareins 1901 - Les Franchises -
- Antoinette née à Saint Germain au Mont d'Or le 24/04/1888; mariée à
Fareins le 28/11/1908 avec Claude FALCONNET
(Fareins - Genouilleux) ; décédée à Messimy le 14/02/1976.
Recensement Messimy 1911 - Le Guillard -
André JUVANON était célibataire.
Sa fiche du conseil de révision indique la profession de
cultivateur.
Au moment du conseil de révision son père était décédé et il habitait
Messimy.
La guerre
André JUVANON est incorporé le 9/04/1915 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il est tué à Cléry dans la Somme le 27/08/1916.
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied. |
dont extraits : CLÉRY.
"Le 20 août, le 15e bataillon est en ligne devant Cléry. Le 21 août, les
1ere, 2e, 3e, 4e compagnies prennent pied dans les éléments qu'occupent
les postes ennemis, réalisant ainsi une avance de quelques centaines de
mètres. Toutes les nuits, des patrouilles sondent le terrain jusqu'aux
lisières de Cléry, se heurtant parfois à des éléments ennemis qu'elles
dispersent.
Le 26 août, en prévision de l'attaque de la division, le bataillon est
porté sur les premières lignes qu'il a établies les nuits précédentes. A
17 heures, des reconnaissances de la 1ere et de la 2e compagnie, envoyées
sur le village, ne peuvent y pénétrer. Le tir de l'ennemi s'accentue et
les pertes sont lourdes.
Jusqu'à la relève (2 septembre), les patrouilles continuent à
fonctionner sans relâche, et chaque nuit, malgré le bombardement, malgré
de gros orages qui transformaient les trous d'obus en véritables
bourbiers, une avance est réalisée. La citation du chef de bataillon
DUSSAUGE résume heureusement l'attitude de ses chasseurs devant Cléry :
« Chef de corps de très haute valeur ; par des reconnaissances
habilement dirigées pendant la période du 20 août au 1er septembre 1916,
a repris le contact étroit de l'ennemi, attaquant et bousculant sans
cesse ses postes avancés, jusqu'au moment où, après une progression de
plus de 500 mètres, arrivé à distance d'assaut de Cléry, il a constitué
une base de départ solide. A obtenu de son bataillon, malgré de très
violents bombardements et des pertes sensibles, un effort superbe qui a
largement contribué aux succès ultérieurs. »
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